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Pour Dovizioso, l'expérience a favorisé Rossi en Catalogne

Malmenés au cours de la dernière manche en Espagne, les pilotes Yamaha n'ont jamais été dans le coup. Dans ces conditions peu favorables, c'est Rossi qui a pris le dessus dans le giron japonais.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team

Pour Yamaha, il fait peu de doutes que le Grand Prix de Catalogne édition 2017 ne restera pas dans les annales. En effet, la marque aux trois diapasons a éprouvé les pires difficultés pour se montrer compétitive sur le circuit de Montmeló, et en est repartie avec son score le moins prolifique de l'année, avec seulement 14 points cumulés par ses deux pilotes, Valentino Rossi (huitième) et Maverick Viñales (dixième). 

Un bilan en-dessous encore que celui obtenu sur le circuit de Jerez, un peu plus d'un mois plus tôt, où les machines japonaises s'étaient déjà montrées peu en verve sur un circuit présentant des conditions de piste similaires avec celles observées ce week-end. 

Jamais dans le rythme, les M1 ont en effet souffert d'un tarmac aux caractéristiques atypiques, avec un niveau d'adhérence allant decrescendo avec la hausse des températures, qui ont à ce sujet atteint des sommets, avec un mercure dépassant allègrement les 50°C. 

Dans ces circonstances, les deux pensionnaires de Yamaha ont dû faire le dos rond et s'adapter. Mais alors que Viñales a pris le dessus depuis le début de la saison sur Rossi – celui-ci compte actuellement 28 points d'avance sur son illustre coéquipier –, le leader du championnat a semblé bien plus dans le dur qu'à l'accoutumée à Barcelone. 

Un constat qui n'étonne pas le vainqueur de l'épreuve, Andrea Dovizioso, pour qui l'expérience a joué un rôle clé dans le delta de performance entre les deux hommes. "Maverick est plus en difficulté, mais il a aussi moins d'expérience que Valentino", a observé l'Italien. "Je pense aussi que Valentino aborde ce Grand Prix différemment que Maverick."

Des profils différents

Les deux pilotes Yamaha proposent en effet deux profils bien différents, procurant ainsi à la marque japonaise l'un des duos les plus complémentaires du plateau. À l'expérience d'un Rossi, présent dans la catégorie reine depuis 2000, s'ajoute donc la fougue d'un jeune loup qui n'en est qu'à sa troisième saison en MotoGP, après des débuts tonitruants chez Suzuki en 2015.

Une différence qui se fait ressentir au niveau statistique, alors que l'impétrant chez Yamaha a signé au cours des sept premières manches de l'année trois pole positions ainsi que trois victoires, là où Rossi est à la recherche depuis un an du succès.

Mais si le comportement de franc-tireur de Maverick Viñales a fait mouche à plusieurs reprises depuis le début de la saison, Dovizioso explique que le numéro 25 ne devrait pas non plus confondre vitesse et précipitation dans son approche des courses, à plus forte raison lorsque celles-ci ne prennent pas une tournure favorable. "Maverick est dans une meilleure situation, il veut gagner, il est plus agressif", reprend le pilote Ducati. "Et quand vous arrivez sur une course avec des conditions difficiles, c'est comme un choc, et vous pouvez travailler dans la mauvaise direction."

Si Rossi a terminé derrière Viñales en qualifications, loupant pour la première fois le coche de la Q2 depuis le Grand Prix d'Australie fin 2016, le numéro 46 s'est montré plus rapide dès lors qu'il s'agissait d’œuvrer en vue de la course.

Un travail de fond qui a porté ses fruits le dimanche, puis le Docteur a pris le dessus sur son jeune coéquipier. "Valentino travaille lentement, et lors des EL4 son rythme était très bon, donc je pense que c'est une affaire d'expérience", conclut Dovizioso. 

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