Dovizioso réaliste : "Jouer la victoire me paraît difficile"

Andrea Dovizioso n'est pas prophète en son pays et le Grand Prix disputé dimanche à Misano en a été une nouvelle preuve, le podium se refusant à lui comme c'est systématiquement le cas depuis quatre ans lorsqu'il court sur le sol italien.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Ducati Corse

Maverick Viñales, Team Suzuki Ecstar MotoGP, Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
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Marc Marquez, Repsol Honda Team, Andrea Dovizioso, Ducati Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team, Maverick Viñales, Team Suzuki Ecstar MotoGP
Claudio Domenicali, Pdg Ducati, Davide Tardozzi, team manager Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team, Maverick Viñales, Team Suzuki Ecstar MotoGP
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Andrea Dovizioso, Ducati Team

Dans le groupe de tête lorsque les feux se sont éteints et ont libéré la meute, le pilote Ducati a rapidement rétrogradé, avalé par Márquez, Pedrosa et enfin Viñales, qui tous l'ont semé sans difficulté. Finalement classé 6e à 19 secondes du vainqueur, il accuse son plus gros retard depuis Barcelone, où il avait été victime d'un problème de pneu. Cette fois, rien de particulier n'est venu gripper la machine, si ce n'est un déficit de performances contre lequel le pilote s'est trouvé impuissant.

"Malheureusement, ça ne s'est pas passé comme on le voulait ni comme on l'espérait. On a accusé un trop gros retard", constate-t-il. "J'avais un bon feeling, mais pendant les diverses séances du week-end j'avais identifié certaines limites en suivant mes adversaires ; j'espérais qu'elles seraient plus petites en course, mais elles se sont révélées plus grandes que prévu."

"Je n'arrive pas à arrêter la moto ni à la faire tourner aussi bien que mes adversaires", précise l'Italien. "Par conséquent, j'arrive à récupérer un peu à l'accélération et dans les virages rapides qui sont mes points forts, mais dans toutes les autres portions de la piste, je perds peu à certains endroits, plus à d'autres. Dans une course aussi rapide, je n'ai rien pu faire. Et puis, à force de pousser tu ne pilotes pas de manière fluide et tu ne fais qu'empirer la situation."

Résoudre les problèmes avant de penser gagner

Si d'aucuns s'étonnent que la Ducati n°4 ait été aussi discrète en course après le potentiel affiché en essais, Andrea Dovizioso rappelle : "Il faut interpréter les chronos établis le vendredi et le samedi. Maintenant que l'on a une bonne base, on arrive à être rapides et à être plus ou moins parmi les premiers au moment de tester le rythme dans la même situation [que les autres]. Mais cela ne veut pas dire que c'est la réalité : si le chrono est similaire, il faut toujours voir quelle intensité met un pilote, combien de risques il prend, quels pneus il utilise, quelle puissance… Tu espères toujours, mais tu ne sais jamais à quel point tes adversaires sont à la limite."

Cette saison 2016 bat tous les records, avec quatre constructeurs ayant connu la victoire, ainsi que huit pilotes et notamment quatre pour lesquels il s'agissait d'un premier succès en catégorie reine. Et s'il est jugé parmi les favoris pour y parvenir lui aussi, Dovizioso ne peut qu'assister aux victoires de ses adversaires sans réussir à se hisser à son tour sur la plus haute marche du podium, où il n'a plus figuré depuis 2009.

"J'y crois et je pousse vraiment beaucoup en permanence, parce que c'est l'objectif de tout pilote. Gagner une course en MotoGP c'est quelque chose de très particulier. Mais il faut regarder la réalité en face : aujourd'hui, on a pris 20 secondes ; inutile de penser à la victoire", pointe-t-il. "En Autriche, je n'en suis pas passé loin et Iannone y est arrivé, mais c'était une piste très particulière, sur laquelle on avait certains avantages. On peut être rapides sur d'autres pistes, mais de là à jouer la victoire ça me paraît difficile. Quand tu prends 20 secondes, ça signifie qu'il y a certaines limites et il faut les résoudre."

"Le niveau devant est très élevé, on a vu [dimanche] à quel point la course a été rapide. Alors, pour gagner, soit il y a des conditions particulières et tu établis la meilleure stratégie, tu arrives à sortir le meilleur dans ces conditions, sinon ça n'est pas facile. Il faut être au point en MotoGP. Je garde toujours les pieds par terre et je suis rationnel : tant qu'on ne résout pas certains aspects, à mon avis ça devient compliqué", rappelle-t-il.

"Après, heureusement, en course tout peut arriver et je crois moi aussi qu'on peut gagner des courses d'ici la fin de la saison, mais si l'on est réalistes il nous manque encore certains aspects et tant qu'on ne les résout pas, c'est compliqué."

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