Interview

Ducati - Nous étions mûrs pour recruter Lorenzo

Dix ans après le titre remporté par Casey Stoner, Ducati aborde une saison majeure en confiant à Jorge Lorenzo - épaulé par le même ingénieur que l'Australien à l'époque - une Desmosedici destinée à jouer les premiers rôles.

Jorge Lorenzo, Ducati Team

Jorge Lorenzo, Ducati Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Claudio Domenicali, Pdg Ducati, Davide Tardozzi, team manager Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Claudio Domenicali, Pdg Ducati
Le musée World Champions by 99 de Jorge Lorenzo
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing, vainqueur de la course
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Claudio Domenicali, Pdg Ducati, Davide Tardozzi, team manager Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team

En marge de l'inauguration du Scrambler Ducati Food Factory à Bologne, Motorsport.com a rencontré Claudio Domenicali, un administrateur délégué dans l'attente de résultats majeurs pour ses troupes et qui prévient : "2017 sera une année très importante."

Cette saison pourrait être celle de la concrétisation des efforts menés pour réorganiser l'équipe et repenser sa stratégie après l'échec de l'union avec Valentino Rossi, qui a pris fin il y a un peu plus de quatre ans. Le parcours suivi par Ducati ces dernières années a mené au succès, les premiers après une longue disette, mais aussi au recrutement d'un pilote de pointe capable de franchir le dernier pallier.

"Ducati, qui est en excellente santé, a décidé de réaliser un investissement important en prenant un top pilote", rappelle Claudio Domenicali. "En 2016, nous avons énormément grandi et nous avons remporté deux courses. Nous étions mûrs pour ramener dans l'équipe un pilote comme 'Giorgio', comme nous l'appelons."

Dans la lignée de ce recrutement, l'objectif de cette saison 2017 ne fait aucun secret : "Remporter le titre, c'est clair. Nous avons désormais toutes les cartes en main pour tenter notre chance. Après, il est clair qu'en dehors de 'Giorgio', il y a plusieurs autres pilotes très forts dans le championnat, à commencer par le Champion du monde, Marc Márquez, qui part favori pour le titre. Nous nous voyons comme des candidats pour être en bagarre pour le titre."

"Je n'ai aucun doute quant au fait que le potentiel technique, financier et humain que nous avons entre les mains est celui qu'il faut pour viser le résultat le plus élevé, mais le monde du sport est fait de grandes satisfactions et, parfois, de déceptions cuisantes", rappelle le patron des troupes.

"L'idée est de nous battre et d'essayer de gagner. Nous y sommes déjà parvenus en 2007, ensuite disons que le monde du sport est fait de phases, avec des moments positifs et d'autres plus critiques : nous avons connu une période très difficile en 2011 et 2012, durant laquelle nous avons été en grande souffrance, mais nous avons ensuite entamé une formidable remontée - nous ne nous sommes jamais laissés abattre -, d'abord en nous rapprochant du podium puis en remportant des courses l'année dernière."

Claudio Domenicali sait pertinemment que son équipe va devoir s'adapter à son nouveau pilote, toutefois l'inverse est également vrai sachant que l'Espagnol n'a toujours piloté que des Yamaha depuis qu'il a rejoint la catégorie reine, en 2008. "Lorenzo possède un talent de pilotage indiscutable, mais il va devoir s'adapter un peu à notre moto. Nous avons une belle équipe à Bologne, prête à recueillir ses requêtes, aussi je suis certain que nous serons prêts pour le Qatar, la course d'ouverture du MotoGP", promet l'administrateur délégué.

Le Qatar, un Grand Prix comme un autre

Face aux puissantes ambitions de Ducati, et alors que Losail est l'une des pistes qui réussit le mieux à la fois à Jorge Lorenzo et à la Desmosedici, les spéculations vont bon train sur les chances de victoire de l'Espagnol dès son premier Grand Prix en rouge. De quoi faire peser la pression sur les épaules des responsables de Borgo Panigale ? "Il n'y a pas de pression", assure Claudio Domenicali.

"D'une certaine manière, nous savons qu'il nous reste du travail à faire, mais nous sommes conscients que nous en avons déjà fait beaucoup. C'est un peu comme se présenter à un examen en ayant révisé : il y a toujours la crainte qu'il puisse y avoir une surprise en embuscade. Mais nous sommes sereins, car nous avons donné le meilleur de nous-mêmes", promet-il.

"Nous n'irons pas au Qatar avec l'idée qu'il faudrait faire tout ou rien. Le Qatar sera donc une course comme toutes les autres. Tant mieux si ça se passe bien, sinon on se rattrapera à la suivante."

Un Dovizioso avec du potentiel

Aux côtés de Jorge Lorenzo, Ducati peut compter sur Andrea Dovizioso, déjà pilote pour la marque depuis quatre ans. Claudio Domenicali voit également chez l'Italien, vainqueur du Grand Prix de Malaisie à l'automne dernier, une force vive capable d'apporter lui aussi sa pierre à l'édifice.

"Si vous saviez comme nous sommes contents d'avoir aujourd'hui dans l'équipe un Andrea Dovizioso mentalement plus fort que jamais, précisément parce que les résultats donnent confiance", souligne-t-il. "Andrea s'est rendu compte qu'il pouvait faire ces choses auxquelles il a toujours pensé. Il en a désormais la certitude, il part donc avec un bon potentiel pour 2017."

Propos recueillis par Franco Nugnes

Veste à capuche Jorge Lorenzo
Veste à capuche Jorge Lorenzo, en vente sur Motorstore.com

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