Le team manager Ducati préconise une approche stratégique des courses sprint
Pour Davide Tardozzi, il va falloir apprendre à se contenter de places parfois modestes lors des courses sprint qui vont intégrer le programme MotoGP cette saison. Marquer des points de façon régulière sera la clé pour remporter le championnat.
Le MotoGP s'apprête à vivre une saison inédite, avec un calendrier qui, pour la première fois, atteint 21 Grands Prix, mais aussi un nombre de courses doublé par l'apparition du format sprint. Avant la grand-messe du dimanche, les pilotes s'affronteront pour une première course le samedi à 15h, sur une distance correspondant à la moitié de l'épreuve habituelle et mettant en jeu jusqu'à neuf points.
Si cette nouveauté a fait grand bruit lors de son annonce l'été dernier et a déjà suscité beaucoup de débats, le fait est qu'il s'agit bel et bien de la donne avec laquelle il va falloir composer pour réussir son année. En ce sens, Davide Tardozzi, team manager de l'équipe officielle Ducati, a les idées claires quant à la stratégie à adopter pour la nouvelle saison.
"Ce sera une année difficile, avec 42 courses", anticipe le responsable italien au micro du site officiel du MotoGP. "Il sera très dur de remporter à nouveau le championnat, nos adversaires sont très forts. Mais je pense que Pecco [Bagnaia] et Enea [Bastianini] ont tous les deux de bonnes qualités pour essayer de gagner le championnat."
Le duo officiel Ducati a dominé la saison 2022, remportant à eux deux 11 victoires. Pour autant, Davide Tardozzi n'en oublie pas les quelques défauts qui mériteront d'être corrigés. "Je crois que Pecco a besoin de progresser dans certains domaines afin d'être encore plus parfait, car il l'a été lors de plusieurs courses l'année dernière alors qu'il a fait des erreurs sur d'autres courses. C'est ce qu'il doit améliorer pour 2023."
"C'est drôle à dire, mais parfois il faudrait qu'il sache se contenter d'une position qui n'est pas la première", souligne-t-il. "Je pense que pour être Champion du monde en 2023, il faut avoir à son palmarès des positions qui ne sont pas les trois premières. Avec 42 courses, il sera vraiment difficile de viser d'être à l'arrivée de toutes, mais le fait de marquer des points chaque fois sera l'un des secrets pour être Champion du monde."
Pecco Bagnaia lui-même semble avoir parfaitement intégré qu'il ne peut se permettre autant d'erreurs qu'en 2022, où il a su gommer le retard pris en réalisant un comeback historique. "La plus grande leçon est de rester calme, de penser course après course et de ne pas commettre d'erreurs à cause de la nervosité ou parce que je suis trop à la limite dans un virage", admet le champion. "La course sprint peut faire une grande différence durant un week-end et on doit être intelligents pour s'y adapter. C'est différent et c'est difficile de répondre à la question parce qu'avant de l'avoir fait il faut comprendre. Après la première course sprint je comprendrai mieux la façon dont je dois travailler pour mon programme."
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