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Ducati s'attend à avoir un jour moins de motos satellites

La marque la plus massivement présente sur le plateau MotoGP sait que la proportion de chaque constructeur est destinée à s'équilibrer.

Danilo Petrucci, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Paolo Ciabatti, directeur sportif de Ducati Corse
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Alvaro Bautista, Aspar Racing Team
Scott Redding, Pramac Racing
Loris Baz, Avintia Racing, Alvaro Bautista, Aspar Racing Team
Hector Barbera, Avintia Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Paolo Ciabatti, Motorsport Director, Ducati
Hector Barbera, Avintia Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Hector Barbera, Avintia Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing

Des six constructeurs actuellement engagés en MotoGP, Ducati est le plus représenté avec huit machines à lui seul. Outre les deux Desmosedici alignées par l'équipe factory, une machine officielle et une machine satellite sont confiées à Pramac, tandis qu'Avintia et Aspar sont dans des relations plus classiques de teams clients. Les concurrents les plus directs du constructeur de Borgo Panigale que sont Yamaha et Honda fournissent quant à eux une et deux équipes respectivement, alignant donc un total de quatre et six machines.

Paolo Ciabatti, directeur sportif de Ducati Corse, estime cependant que cette supériorité de Ducati sur l'échiquier MotoGP devrait logiquement être remise en question et que la marque devrait à terme perdre au moins l'une de ses équipes satellites. "En principe, cela arrivera un jour. Quand ? Nous l'ignorons", a fait savoir l'Italien en marge de la présentation Ducati, cette semaine.

"Comme nous le savons, il y a six constructeurs et 24 pilotes sur la grille. La situation idéale pour Dorna serait d'avoir une équipe factory et une équipe satellite pour chaque constructeur. Ce serait la situation parfaite", souligne Ciabatti, bien conscient cependant que les marques arrivées le plus récemment dans le championnat doivent prendre en envergure avant de pouvoir soutenir un programme clients, ce qui explique que, pour l'heure, Aprilia, Suzuki et KTM n'aient pas de team satellite.

"Cela doit venir avec la capacité de ces constructeurs à fournir des motos à une seconde équipe. Ce n'est pas qu'une question d'argent, c'est aussi une question d'organisation, pour pouvoir suivre sur l'aspect technique, les pièces détachées. Il y a beaucoup de logistique", souligne-t-il.

"Je pense qu'idéalement nous en arriverons un jour à une situation où nous aurons une équipe officielle et une équipe satellite par constructeur, mais quand ? Je ne sais pas. Je ne pense pas que ce sera l'année prochaine", suggère Paolo Ciabatti.

Un lien étroit avec Pramac

Ce programme de Ducati s'organise en donnant la priorité à Pramac, qui dispose d'une moto officielle en plus d'une moto satellite datant de la saison précédente. "Nous avons deux équipes satellites, Avintia et Aspar, et un team qui a le soutien officiel [de Ducati] et qui est Pramac. C'est une petite différence, mais elle existe", explique Paolo Ciabatti. "Ça n'est pas un secret, Pramac entretient la relation la plus étroite avec Ducati pour des raisons historiques compte tenu des connections que nous avons avec Paolo Campinoti et de la façon dont l'équipe est gérée depuis de nombreuses années. C'est donc un choix naturel."

Après des débuts avec Honda, Pramac a lié son programme MotoGP à Ducati dès 2005, d'abord sous la bannière Pramac d'Antin, puis Alice Team, avant d'en revenir à Pramac Racing et de poser les fondations de la structure actuelle en obtenant en 2013 le soutien officiel du constructeur. Aujourd'hui, Ducati considère l'équipe de Paolo Campinoti comme son junior team et y place les jeunes pilotes potentiellement destinés à l'équipe officielle.

"Parfois cela fonctionne, comme avec Danilo [Petrucci] ; nous avons bien entendu été très heureux de ses résultats. Et parfois cela ne fonctionne pas, comme avec Scott [Redding]. Après un début fantastique avec la Ducati, en test à Jerez en 2015, malheureusement les choses ne se sont pas vraiment passées comme nous l'attendions et comme il l'attendait", regrette Ciabatti.

Malgré cet échec, qui a mené au départ de Scott Redding pour Aprilia cette année et à son remplacement par Jack Miller, Ducati souhaite conserver ce processus et former les pilotes en devenir dans son équipe junior. "Tout nouveau pilote arriverait probablement d'abord dans le team Pramac et nous verrions si nous pouvons faire ce que nous avons fait avec Iannone, en le faisant passer de Pramac à l'équipe factory", précise Paolo Ciabatti.

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