Espargaró par sûr qu'Aprilia puisse viser le top 10 à chaque GP

L'heure est bientôt à la course, après une intersaison rythmée par quatre séances d'essais mises à profit par Aprilia pour travailler en particulier sur les longues distances. Le verdict final reste mitigé, mais les zones de progression sont identifiées.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Aprilia a conclu les essais de pré-saison dans la même seconde que la meilleure performance, réalisée par la Yamaha de Maverick Viñales, la première RS-GP ayant hérité de la 14e place dans un classement qui a brillé par sa compacité. Auteur du meilleur temps dans le clan de Noale, Aleix Espargaró a toutefois quitté le Qatar – où il reviendra la semaine prochaine pour le Grand Prix – avec en tête une idée très claire quant aux progrès devant encore être réalisés dans l'optique de ce que seront les réels objectifs de l'équipe une fois le championnat lancé.

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"Ce serait bien d'avoir plus de jours, pour faire plus d'essais, c'est certain, mais c'est pareil pour tout le monde", pointe le pilote espagnol auprès du site officiel MotoGP. "La RS-GP 2019 est clairement meilleure que la 2018. Je ne suis pas certain qu'elle soit prête à se battre pour le top 10 à toutes les courses, mais on va essayer. Allons courir et on va voir si on est proches ou loin."

La course, c'est bien là que se centralise l'attention de l'équipe italienne, qui a mis à profit cette fin de pré-saison pour travailler sur les longues distances. "[Lundi] on s'est principalement concentrés sur une simulation de course. On a travaillé sur les réglages électroniques, sur les pneus et sur la consommation de carburant, afin d'avoir une bonne base pour la première course de la saison. Malheureusement je n'ai pas pu être super rapide et faire un temps [lundi], mais ça n'était pas l'objectif, on s'est principalement concentrés sur la distance", explique Espargaró, qui a enchaîné 22 tours à partir de 20h, heure à laquelle doit être donné le départ la semaine prochaine.

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"On a identifié quelques problèmes, mais c'est la raison pour laquelle on fait des essais : pour apprendre. Et c'est pour ça qu'il était si important de faire une simulation de course", souligne Aleix Espargaró, qui a essentiellement tourné dans la fenêtre basse des 1'56 durant ce long run. "Sur la base de ce qu'on a recueilli, les ingénieurs ont beaucoup de données pour améliorer la moto en vue de la première course ici", estime-t-il, suggérant que la RS-GP a besoin de progresser "dans plusieurs domaines", mais sans en dévoiler plus.

"Franchement, je m'attendais à être un peu plus rapide pendant la simulation de course, mais c'est difficile et ça n'est pas quelque chose que je peux contrôler. C'est bien que j'en aie fait une parce qu'on a désormais les informations et on peut progresser. [Pendant le test] il s'agit d'améliorer la moto et d'être rapide sur un tour lancé, mais c'est en course qu'on attribue des points, donc le plus important c'est de réussir à être rapide pendant 22 tours. Maintenant ils ont donc les informations et j'espère qu'ils pourront améliorer la moto pour [la semaine prochaine]."

Iannone veut adoucir la RS-GP

Andrea Iannone, Aprilia Racing Team Gresini

Avant de se lancer dans cette simulation, Aleix Espargaró avait réalisé lundi soir un time attack, récompensé par un chrono de 1'55"814, plus lent de sept dixièmes par rapport au temps qu'il a obtenu la veille. C'est ainsi que, pour la première fois depuis les essais de Jerez en novembre, son nouveau coéquipier, Andrea Iannone a pu le devancer au classement de cette ultime journée avec un temps de 1'55"343 – bien qu'au classement combiné l'Espagnol ait conservé l'avantage.

"Le classement, je ne m'y attarde pas tellement", assure le pilote italien. "Si on avait voulu, on avait encore un pneu pour faire un time attack, mais ça n'était pas notre priorité et ça ne l'a jamais été pendant ce test. L'important pour nous était de réussir à nous présenter sur la course avec une moto un peu plus calme et un peu plus facile à gérer, et d'arriver à améliorer certains aspects qui nous mettent un peu en difficulté, comme par exemple le passage de courbe. On se concentre donc sur ces aspects-là."

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À la recherche de fluidité pour les virages, Andrea Iannone n'a pas atteint sur ce point le niveau espéré au cours de cette intersaison, bien que d'autres aspects de la RS-GP répondent beaucoup plus à ses attentes. "Sur la moto, le positif est assurément que j'ai de très bonnes sensations sur les points de freinage et dans la première partie de l'entrée dans le virage. Il faut clairement qu'on améliore un peu le passage de courbe. Quoi qu'il en soit on va essayer d'améliorer la situation pendant l'année", suggère le nouveau venu, qui s'en remettra la semaine prochaine au verdict de la course après un début d'année perturbé par les ennuis de santé qui ont limité son roulage en Malaisie.

"Ça ne sera pas facile parce que la course sera un tout nouvel exercice, mais je reste positif. Notre objectif est d'exploiter au mieux notre package, quelle que puisse être ensuite notre position. Si on arrive à exploiter au mieux notre package et notre potentiel, alors au fur et à mesure qu'on progressera, on pourra être de plus en compétitifs", conclut Iannone.

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