Espargaró : "Il nous faut plus d'accélération, plus de puissance"
Les particularités du circuit autrichien ne font que rendre plus visibles toutes les carences de l'Aprilia, et notamment son manque de puissance. Rédhibitoire ce week-end selon l'Espagnol.
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Gold and Goose / Motorsport Images
Les Grands Prix se suivent et se ressemblent pour Aleix Espargaró, qui a de nouveau connu une séance de qualifications frustrante en Autriche, conclue à la 15e place. Au-delà du résultat, les difficultés de l'Espagnol au guidon de son Aprilia ont été clairement perceptibles à l'œil nu, la RS-GP se montrant en de nombreuses reprises instables à l'accélération.
Un véritable handicap compte tenu du profil "stop-and-go" du Red Bull Ring, et qui ne fait que mettre encore un peu plus en exergue les lacunes de la machine italienne en termes de puissance.
"Ce fut une journée très difficile", a déclaré juste après la séance le numéro 41, qui échoue pour la seconde fois de suite en Q1, après déjà une 23e place bien peu reluisante le week-end dernier à Brno. "Les qualifications n'ont pas été si catastrophiques. Je pense que c'est difficile avec cette moto d'aller très vite. Je m'attendais à faire 1'24"5, et j'ai manqué cela pour deux ou trois dixièmes. Il nous faut plus d'accélération, plus de puissance."
Abandon du triple aileron
La RS-GP a affiché plus tôt dans le week-end un nouveau carénage affichant trois étages d'aileron, censé améliorer sa stabilité et la transmission de puissance au sol. Une mauvaise pioche, alors qu'Espargaró en déplore au final encore moins qu'à l'accoutumée.
"Lors des EL4 c'était difficile car nous avons dû retirer le triple aileron", explique-t-il. "Cela entraînait une trop grande consommation, et nous avons essayé avec la cartographie de course, et nous avons perdu beaucoup de puissance. Demain, cela va être vraiment très difficile."
Dernière astuce pour tenter de recouvrir un minimum de performance : une stratégie agressive au niveau des pneumatiques. Ainsi, l'idée d'une monte du pneu soft à l'arrière trotte dans la tête de l'Espagnol.
Mais celui-ci se veut encore prudent tant qu'il n'a pas pu faire toutes les vérifications nécessaires en piste quant au bien-fondé de cette solution. "J'aimerais beaucoup courir avec le pneu soft à l'arrière, mais nous devons encore faire des tests", poursuit-il. "J'espère que demain matin ce sera sec, et que nous serons capables de comparer le soft et le médium."
En manque de puissance chronique depuis le début de saison, les pilotes Aprilia s'attendent à souffrir demain en course, sur un tracé en altitude qui favorise les moteurs disposant de plus de gaz.
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