Espargaró aimerait être fixé sur son avenir "au plus tard au Mugello"

Si l'attention du public et des médias s'est largement concentrée au cours des dernière 24 heures sur la prolongation de son frère chez KTM, Aleix Espargaró est lui aussi en attente d'une décision quant à son avenir au sein d'un autre constructeur avec qui il évolue depuis 2017 : Aprilia.

Après un début de saison des plus laborieux, l'Espagnol a semblé enfin entrevoir la lumière au bout du tunnel à Austin après avoir réalisé une formidable remontée pour signer sa première arrivée de l'année dans les points – qui plus est dans le top 10.

D'autres choix qu'Aprilia

Si le numéro 41 a su parfaitement endosser le rôle de porteur de projet des troupes de Noale, son avenir au sein de la structure transalpine n'est pas encore assuré. Une incertitude qui le contraint à envisager d'autres possibilités. "Nous sommes en discussion, mais comme chacun sait il reste encore des endroits et des motos de disponibles", explique-t-il. "Je dis toujours que ma priorité est de rester avec Aprilia, mais nous sommes en discussion. J'aimerais vraiment être fixé sur mon avenir le plus vite possible, pas plus tard qu'au Mugello."

Il n'en demeure pas moins que la volonté première d'Espargaró est bien de rester chez Aprilia, avec qui il aimerait connaître le succès, alors que ses meilleurs résultats se résument pour l'heure à deux sixièmes places, acquises l'an passé. "Bien entendu, vous ne pouvez pas rester à attendre pour une seule réponse, vous avez besoin d'avoir des alternatives", reprend-il, qui exclut néanmoins catégoriquement de se rabattre sur une équipe satellite.

"Non, et c'est ferme et définitif", tranche-t-il sans vergogne. "Ma priorité, car je ne suis jamais resté plus de deux ans dans une même équipe, est de rester parce que je me sens bien avec ce groupe de personnes. Je sens que je veux finir le travail, et je veux porter la RS-GP sur le podium. C'est un objectif normal, c'est mon obsession."

Pour ce faire, l'Ibère estime d'ailleurs qu'il serait préférable que l'écurie transalpine ne courre pas plusieurs lièvres à la fois avec une équipe satellite, mais puisse au contraire concentrer tous ses efforts sur une seule et même structure. "De mon point de vue, je préfère vraiment que ça reste comme cela, car si toutes les ressources de l'équipe d'usine travaillent dans la même direction, c'est facile", assure-t-il. "Je pense qu'Aprilia grandit beaucoup et que la moto se rapproche vraiment des motos japonaises, mais nous avons besoin d'un peu plus de temps."