Espargaró : Une KTM "vivante", en "constante évolution"

Cela ne s'est certes pas encore traduit par les résultats, mais KTM a mis les bouchées doubles pour combler son retard lors des premiers essais hivernaux.

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

Après l'euphorie suscitée par un premier podium lors de l'ultime Grand Prix de la saison à Valence, Pol Espargaró a dû se rendre à l'évidence : les avancées de la KTM sont bien moindres qu'escomptées sur piste sèche.

L'Espagnol a bouclé les tests de Jerez à la 15e place des temps combinés, à 1"2 du chrono de référence de Nakagami, ce qui constitue en soit une petite déception, même s'il est encore difficile d'y voir clair dans la hiérarchie en vue de 2019.

Lire aussi :

À chaud, l'ibère expliquait même que les nombreuses évolutions apportées par la marque autrichienne en Andalousie l'avaient empêché de se livrer véritablement à un time attack.

"Nous essayons de progresser dans plein de domaines sur la moto, mais au final, c'est très difficile de faire un tour rapide, car la moto évolue constamment au cours de la journée, elle est vivante", a-t-il ainsi expliqué à l'issue des essais. "Faire un tour rapide, c'est donc difficile. Nous allons avoir à présent quelques réunions avec Johann [Zarco] pour voir dans quels domaines il souhaite également travailler."

Des problèmes en sortie de virage

Si Zarco éprouve des difficultés en entrée de virage avec la RC16, les soucis se situent davantage en sortie pour Espargaró, qui peine à maintenir une traction suffisante à la remise des gaz.

"Nous avons un problème sur ces 20% de gaz initiaux", concède-t-il. "Nous ne faisons pas coller le pneu arrière soft au sol. Nous avons vu des gars utiliser le pneu medium, et nous nous ne sommes pas capables de l'utiliser en raison de ce grip initial, qui n'est pas génial. Cela nous fait patiner dans les bas régimes. Quand vous mettez un nouveau pneu, c'est ce que vous recherchez, ce grip initial, afin de faire tourner la moto plus vite, d'avoir plus de vitesse en virage, de pouvoir rouvrir plus tôt les gaz sans avoir de patinage en sortie de virage."

On le voit bien, il y a du pain sur la planche du côté de Mattighofen pour élever le niveau de jeu de l'équipe l'an prochain. Mais l'Espagnol peut compter sur les ressources de la structure autrichienne, qui avait planifié un programme très dense lors des deux jours passés en Andalousie.

Lire aussi :

"Nous avons touché à plusieurs paramètres sur le moteur, ce qui nous a aidés au niveau du comportement en virage, notamment quand les pneus sont usés", reprend Espargaró, évoquant le travail effectué lors des tests. "Au niveau du châssis, je pense que nous avons quelques modifications qui seront des améliorations pour le futur. Nous avons aussi travaillé sur le bras oscillant, les suspensions."

Autant de domaines où KTM peut espérer progresser, et nul doute que c'est un hiver studieux qui se profile pour l'équipe autrichienne si elle souhaite atteindre ses objectifs en 2019.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Smith : "Une idée claire d'où la performance doit venir" sur l'Aprilia
Article suivant Malgré des débuts prometteurs, Petrucci reste prudent

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France