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Espargaró : Lowes ? "Pas bon" pour le développement de l'Aprilia

L'Espagnol s'aligne sur la pensée de son patron, Romano Albesiano, qui a expliqué il y a quelques semaines que le recrutement de l'Anglais en 2017 avait été une erreur.

Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini

Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini, Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini

Parmi les trois constructeurs qui ont rejoint le MotoGP (ou fait leur retour) depuis 2015, Aprilia fait pour l'instant figure de maillon faible. En effet, la marque de Noale occupe à l'heure actuelle la dernière place du classement des constructeurs, à 91 longueurs de Suzuki, rasséréné par la rétrocession des concessions mais aussi, plus inquiétant, à 14 points de KTM.

Aprilia connaît une campagne 2018 compliquée, handicapée par un moteur manquant cruellement de puissance, ainsi que par une foultitude de pépins techniques sur la RS-GP.

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Lowes, un recrutement prématuré

Dans le courant du mois d'août, le patron d'Aprilia Racing, Romano Albesiano, avait expliqué que cette situation découlait pour beaucoup d'une erreur de recrutement opérée il y a près de deux ans, lorsque l'équipe a remercié ses deux pilotes d'alors, Stefan Bradl et Álvaro Bautista, pour s'offrir les services d'Aleix Espargaró et, plus surprenant, de Sam Lowes.

Avec trois saisons de Moto2 derrière lui et autant de victoires, l'Anglais ne disposait probablement pas d'un CV suffisamment fourni pour favoriser le développement de la RS-GP et, plus simplement, pour prendre en main une machine qui restait à mettre au point. Celui-ci est ainsi parti au casse-pipe et a vu son contrat le liant à Aprilia, initialement d'une durée de deux ans, rompu au terme de sa première saison.

Un besoin de stabilité

Mais au-delà du manque d'expérience avéré de son ex coéquipier, Aleix Espargaró estime également que le manque de stabilité du duo d'Aprilia est un facteur essentiel dans les difficultés que traverse actuellement la structure. En effet son voisin de garage cette saison, Scott Redding, bien qu'étant plus chevronné que son compatriote Lowes, n'a guère rencontré plus de succès cette année, et va probablement être condamné à quitter la catégorie reine à l'issue du présent exercice.

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Pareil échec aurait pourtant pu être évité pour Espargaró, si le pilote en question avait été reconduit dans ses fonctions après une première année de transition avec Aprilia. Pour justifier son propos, l'Espagnol prend ainsi en exemple Andrea Dovizioso, présent chez Ducati depuis 2013 et qui a véritablement explosé l'an dernier en se battant pour le titre face à Marc Márquez.

"Je suis d'accord avec Romano lorsqu'il dit qu'avec la qualité du championnat en ce moment, le fait de garder au moins un pilote, c'est toujours mieux", rebondit-il sur les propos de son employeur. "Je prends toujours comme exemple Dovizioso. Combien de temps il lui a fallu pour se battre pour le titre ? Et voyez son niveau aujourd'hui, c'est incroyable. Et c'est juste parce qu'il travaille avec les mêmes personnes, avec la même moto. Il ne fait qu'étudier et apprendre. Je pense que c'est très important, et que c'est ce qu'a voulu dire Romano."

Bautista, un profil qui aurait été plus adapté

En ce sens, le profil d'Álvaro Bautista, pilote rapide et présent dans la discipline depuis 2010 mais qui prendra la direction l'an prochain du Superbike, aurait sans doute davantage cadré avec les pré-requis de la seconde RS-GP.

"Je pense qu'Álvaro a fait du bon travail, en particulier lors de la seconde partie de saison", reprend Espargaró. "Il a montré un très gros potentiel, et durant la seconde partie des courses il a été très fort. Cela aurait été une bonne idée qu'on fasse équipe ensemble l'an dernier, mais il faut dire que Sam [Lowes] était un pilote très rapide. Je me rappelle l'an passé que lorsqu'il était en train de tester, il lui arrivait parfois d'être plus rapide que Bautista. Sam était un pilote très rapide, et ce n'était pas, je pense, une idée stupide que de le mettre sur la moto. Mais pour le développement de la moto, ce n'était pas bon."

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En 2019, l'Espagnol connaîtra ainsi son troisième coéquipier en autant de saisons chez Aprilia, avec l'arrivée d'Andrea Iannone. Une décision qui fait sens cette fois-ci pour le numéro 41, compte tenu de l'expérience du Transalpin. "Je pense que c'est bien d'avoir Andrea, car il a beaucoup d'expérience en MotoGP. Il a eu des podiums avec Ducati, ainsi qu'avec Suzuki, et c'est un pilote italien. Donc c'est une bonne chose pour Aprilia."

Avec Jamie Klein

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