Espargaró : "Pas besoin" de Márquez pour montrer ma vitesse

Pol Espargaró affirme qu'il n'y a pas de pression supplémentaire sur ses épaules avec le retour de Marc Márquez, son coéquipier chez Repsol Honda, et affirme qu'il n'a "pas besoin" de cette référence de l'autre côté du box pour montrer à quel point il est rapide ou lent.

Pol Espargaro, Repsol Honda Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team

Pol Espargaro, Repsol Honda Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Le sextuple Champion du monde dans la catégorie reine a fait son retour à la compétition après neuf mois d'absence pour cause de blessure lors de la dernière épreuve, au Portugal. A cette occasion, l'homme que tout le monde a dû battre ces dernières années dans la discipline s'est qualifié sixième et a rallié l'arrivée de la course à la septième place : une prestation d'ensemble qui n'a pas manqué de lui occasionner de fortes émotions.

Et aussi fou que cela puisse paraître, cette performance de Marc Márquez avec la Repsol Honda représentait le meilleur résultat obtenu par un pilote Honda en 2021, Pol Espargaró n'ayant réussi à obtenir qu'une huitième position au GP du Qatar. La nouvelle recrue espagnole continue de s'adapter à la RC213V après une présaison lors de laquelle le kilométrage a été limité.

Álex Márquez, qui évolue dans l'équipe LCR Honda, a admis au Portugal que son frère montrait déjà aux autres pilotes Honda comment piloter la moto, tandis qu'Espargaró a souligné que son retour était "important" pour l'équipe. Cependant, il ne pense pas que ses propres résultats cette saison sur la Honda seront liés aux performances du patron sur la même moto.

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"Je sais quand je suis rapide et quand je peux mieux faire"

"Je pense que lorsqu'une personne est rapide dans l'équipe, cela met la pression sur tous les autres", a déclaré Espargaró lorsqu'il lui a été demandé si le retour de Márquez lui rendait la vie plus difficile. "Au final, ma pression ne change pas parce que Marc fait de meilleurs ou de moins bons résultats. Je veux dire, je pense que celui qui se met la pression, c'est moi. Je me pousse juste à chaque séance et je sais quand je suis rapide et quand je suis lent. Je n'ai pas besoin de Marc à mes côtés pour me dire ou me montrer ce que je fais bien ou ce que je fais mal. Je sais quand je ne suis pas rapide et je sais quand je peux faire mieux."

Espargaró sait qu'un Márquez encore en manque de roulage demeure un pilote extrêmement difficile à battre à matériel égal, de par la place qu'il a occupée dans le développement de la Honda et du niveau qu'il a atteint avec ce package. "Il est certain qu'il y aura des jours où Marc va peut-être me détruire alors que j'aurai tout donné, et où  je saurai que je ne pouvais pas donner plus. Et j'en serai heureux... enfin plutôt heureux ! Et puis il y aura des jours où, avec un peu de chance, je serai proche de Marc, et sentirai que je pouvais faire plus et je serai en colère. Donc ma pression ne changera pas avec les résultats de Marc."

Le vrai début de saison à Jerez ?

Espargaró estime que ses difficultés de début d'année, après de bonnes performances lors des essais, sont dues au fait que les conditions de la double épreuve au Qatar et du week-end de Portimão étaient si changeantes qu'il n'a pas pu travailler correctement sur sa moto.

Mais avec le retour du MotoGP à Jerez pour le GP d'Espagne ce week-end, l'Espagnol espère voir sa saison réellement débuter. "C'est vrai qu'en présaison, les tests ont été très bons", se souvient-il. "J'ai senti que tout était parfait en présaison – pas au niveau de la moto, mais au niveau de la piste. Nous avons fait tellement de tours ; la piste était très gommée, et j'ai pris le premier test pour entrer en matière. Mais le deuxième test qatari a été très bon, les conditions de piste étaient très constantes. Ce qui s'est passé au Qatar, c'est que la piste changeait beaucoup avec les gommes Dunlop [du Moto2] et les changements de température. Les conditions changeantes de la piste me faisaient donc faire beaucoup d'erreurs."

"Ensuite, nous sommes allés à Portimão : les EL1 étaient mitigés, puis en EL2, nous avons commencé à être rapides. Nous n'avons pas eu une séance complète sur le sec pour travailler avec la moto. Donc ce qui me manque, c'est un endroit comme Jerez, avec des conditions constantes, une météo constante […]. Il y a eu trois courses mais sur deux circuits, et ces deux circuits ont été très difficiles pour moi et Honda. Donc, je veux prendre cette manche comme le début de notre saison et partir d'ici avec un esprit très positif et ouvert."

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