Espargaró : "L'un des pires samedis à domicile de ma carrière"

Le pilote Aprilia ne s'est qualifié qu'en 17e position hier, une véritable déception sur ses terres, où il espérait prouver les progrès de sa RS-GP.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

C'est un bien triste retour sur terre qu'a connu samedi Aleix Espargaró sur ses terres. Le pilote Aprilia n'a en effet pas pu faire mieux que 17e lors des qualifications du GP de Catalogne, soit son pire résultat dans cet exercice depuis le GP d'Australie 2018.

La journée avait d'ailleurs mal commencé pour le numéro 41, lointain 15e lors des EL3, et qui n'avait pas pu par conséquent composter son ticket pour la Q2. Une tendance cette saison, alors qu'il n'a réussi à s'immiscer parmi les 12 premiers qu'à deux reprises jusqu'ici : lors de la manche inaugurale au Qatar, ainsi que lors du GP de France.

Samedi soir, le Catalan accusait donc le coup face à un résultat bien loin de ses attentes. "Je suis frustré, très triste, c'est l'un des pires samedis à domicile de ma carrière", a-t-il déploré. "J'ai tout essayé, je suis resté concentré, j'ai fait 22 tours lors des EL4 à attaquer sur des pneus usés, et lors des qualifications j'ai tout essayé : 1'40"5 lors du premier tour, 1'40"4 lors du second, c'est vraiment lent. Les choses sont ce qu'elles sont : c'est impossible d'aller plus vite."

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Aucun progrès sur la traction pour Aprilia

Comme la majeure partie du plateau, Espargaró a éprouvé les pires difficultés à composer avec le faible grip proposé par la piste de Montmeló, qui s'est avérée dans un premier temps très sale vendredi, mais n'a guère montré d'amélioration hier. "Le grip est un peu meilleur, mais pas beaucoup", observait l'Espagnol vendredi. "Je m'attendais à un peu plus de grip, car hier [vendredi] nous savions qu'il y aurait de la poussière, mais nous nous attendions à bien mieux aujourd'hui. Lors de la course demain, il devrait faire plus chaud, donc ça promet d'être une course difficile."

"Je pense que sur cette piste très glissante, il n'y a pas un pneu meilleur que les autres. Cela dépend plus du style de pilotage, du nombre de tours déjà couverts", a-t-il poursuivi, concédant lui aussi être encore dans l'expectative quant au pneu arrière à choisir pour la course. "J'ai travaillé tout le week-end avec le pneu soft, et quand je suis passé au medium j'ai fait sept tours dans la partie basse des 1'41, ce qui n'est pas si mal. Pour le moment, je n'ai donc aucune idée de quel pneu arrière je vais utiliser."

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Reste que le manque d'adhérence du circuit de Barcelone ne fait que mettre davantage en exergue le déficit récurrent de traction dont font l'objet les RS-GP cette saison. Sur ce point, Espargaró s'est montré fataliste, regrettant une absence totale d'amélioration dans ce domaine depuis les essais hivernaux. "Dans l'après-midi c'est toujours très glissant, mais pour nous c'est comme ça depuis le premier test en Malaisie : nous n'avons pas de grip à l'arrière", s'est-il agacé. "C'est incroyable à quel point nous avons des problèmes en pneus neufs. Dans la première partie de l'accélération, la moto commence déjà à danser. C'est vraiment frustrant que cela soit comme ça avec de nouveaux pneus. C'est difficile de tirer profit d'un nouveau pneu soft."

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