Espargaró réclame des progrès au niveau du pneu avant

Le pilote Aprilia Aleix Espargaró a déclaré que son rythme lors du Grand Prix d'Espagne, qu'il considère comme incroyablement lent, montre que le pneu avant de Michelin "a besoin de beaucoup progresser".

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
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Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

M.A., Jerez - Le retour de Michelin en MotoGP en 2016 a débuté par une série d'accidents liés à des dérobades de l'avant lors des tests de la fin 2015. Mais à force de travail, la situation s'était améliorée avant que débute le précédent championnat.

Puis ce fut l'arrière qui causa des problèmes l'an passé, la performance étant sacrifiée en faveur de la sécurité suite à la délamination du pneu arrière de Scott Redding en Argentine.

Après une saison de développements supplémentaires, Dani Pedrosa a remporté la course dimanche en 45'26"827, soit seulement deux secondes plus vite que Valentino Rossi l'an passé dans des conditions similaires, et près de 30 secondes plus lent que le record de Jorge Lorenzo avec les pneus Bridgestone lors de la course de 2015.

Espargaró a décrit sa course discrète jusqu'à la neuvième place comme étant un "drame", alors que celui-ci a essayé de ne pas chuter, citant le manque d'usure de sa genouillère droite comme la preuve du peu d'attaque dont il a été capable.

Après avoir rencontré des difficultés avec l'avant de sa RS-GP lors des dernières manches, Espargaró reconnaissait dimanche que lui et Aprilia avaient du travail pour la journée d'essais post-course, lundi.

Plus lent qu'en Moto2

Cependant, alors qu'il était interrogé pour savoir si le faible niveau d'adhérence combiné à des températures élevées devaient exacerber le problème, Espargaró a indiqué qu'il pensait que le pneu avant était un facteur important.

"Nous pilotions moins vite qu'une Moto2 ou qu'une moto de série", a-t-il expliqué. "C'est juste incroyable. Impossible. Nous dépensons des millions pour venir ici, tout ça pour rouler moins vite qu'en championnat Superbike espagnol. Le pneu a besoin de beaucoup progresser. Le problème n'était pas d'être rapide, le problème était de rester sur la moto. Ce fut l'une de mes courses les plus difficiles. J'ai eu l'option la plus dure, mais pour moi, quand la température de piste est comme cela, dès que je relâche le frein avant je perds [le contrôle], car je n'ai plus de poids qui fait pression sur le sol."

Le temps moyen d'Espargaró sur les 27 tours de course, dimanche, fut de 1'42"150, plus lent que le temps de la pole réalisée par Álex Márquez en Moto2 (1'42"080), mais plus rapide que son temps moyen en course, qui était de 1'44"174.

Quant au championnat FIM CEV Superbike, la moyenne sur les deux courses qui se sont déroulées en octobre dernier était de 1'45"126.

Michelin veut progresser

Avec une température de 41°C, soit un degré de plus que lors de la quatrième séance d'essais libres du samedi, mais aussi que lors de la course de 2016, le directeur technique de Michelin, Nicolas Goubert, a concédé que les conditions "avaient rendu les niveaux d'adhérence très difficiles" pour les pilotes, et a déclaré que la marque voulait progresser.

"Le revêtement est toujours très glissant, mais alors que les températures ont augmenté, le niveau d'adhérence s'est davantage réduit et cela a créé des problèmes que les pilotes n'avaient pas eu à affronter lors des autres jours du week-end", a-t-il expliqué. "Les gars présents ici ont vraiment dû gérer leurs pneus pour obtenir la meilleure performance, et c'est quelque chose que nous allons devoir regarder la prochaine fois que nous nous rendrons à Jerez, si les températures sont de nouveau élevées."

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