Des essais tronqués pour Suzuki mais un programme bien déterminé
Andrea Iannone et Álex Rins n'ont certes pas pu rouler lors de la première journée d'essais à Valence, mais ont pu dégager des axes d'amélioration le lendemain en vue des prochains tests à Jerez.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Après une solide fin de saison durant laquelle l'équipe Suzuki aura inscrit 54 de ses 130 points en l'espace de seulement quatre courses, c'est avec enthousiasme que les troupes du constructeur japonais ont prolongé leur séjour en Espagne pour participer aux deux premières journées de tests "pour 2018".
Las, aucun des deux pilotes n'a pu prendre la piste le mardi, Andrea Iannone et Álex Rins étant souffrant. Ils ont néanmoins eu la possibilité de rouler le lendemain, et d'étrenner un certain nombre d'innovations, notamment au niveau du moteur et du châssis.
"J'ai essayé un nouveau moteur, mais il est très proche de celui de 2017, et cela nous a confortés dans les sensations qu'on a eues à Brno", explique ainsi Iannone. "C'est intéressant, car nous avons plein de choses différentes, mais il faut qu'on soude tout cela lors des prochains tests."
La principale faiblesse de la Suzuki cette année a résidé dans son comportement instable en entrée de virage, et qui a constitué le principal point d'achoppement lors de ces essais, alors que les progrès ont été notables dans d'autres domaines. "Je suis très content pour le moment. La moto est fantastique, avec une bonne agilité. Mais j'ai un peu plus de difficulté sur l'angle, et je veux progresser dans ce domaine", confirme Iannone, sixième lors du dernier Grand Prix à Valence. "À Phillip Island, nous sommes restés avec les meilleurs pilotes et les meilleures équipes car c'est une piste sans réel point de freinage. Mais nous allons nous concentrer sur cela cet hiver."
Un nouveau moteur et un nouveau châssis
Son coéquipier Rins était pour sa part davantage satisfait de ses premières sensations avec le nouveau châssis. "Nous avons testé un nouveau châssis. [La moto s'est améliorée] sur tous ses points négatifs. L'entrée en virage est meilleure, avec entre autres plus de stabilité sur l'arrière, et cela devrait m'aider à être plus régulier lors des courses. Mais nous allons de nouveau essayer cela à Jerez."
De futurs essais qui promettent d'être chargés pour Suzuki qui, grâce ou plutôt à cause de ses moins bons résultats en 2017, disposera d'une plus grande latitude sur le plan technique l'an prochain. "Le moteur, le châssis, nous allons peut-être avoir aussi une nouvelle fourche Öhlins", énumère ainsi Iannone en faisant référence aux diverses améliorations qui devraient être introduites sur la GSX-RR. "Nous allons comparer les motos de 2017 et 2018. La moto est [pour l'instant] très similaire à celle de 2017. Il n'y a que quelques modifications sur le châssis ou sur le moteur."
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