Fernández et Mir privés de dernière journée à Mandalika
Raúl Fernández et Joan Mir ont dû renoncer à la dernière journée d'essais de pré-saison, l'un à cause des suites de sa grosse chute de samedi, l'autre à cause d'une légère intoxication alimentaire.
La lourde chute dont il a été victime samedi a finalement eu des conséquences pour Raúl Fernández, qui a dû s'arrêter après sept tours aujourd'hui par mesure de sécurité.
Hier, le jeune pilote espagnol a pris un choc à la tête dans une chute qu'il estimait être survenue à plus ou moins 200 km/h, dans le rapide virage 12, durant la dernière partie de la deuxième journée d'essais en Indonésie. Le choc pris à la tête, qui lui vaut des ecchymoses au visage, a temporairement affecté sa vision, car en se relevant le pilote a commencé à voir double, mais ce trouble s'est atténué en quelques minutes.
S'il a bien tenté de faire son retour en piste dimanche matin, après une bonne nuit de repos, il s'est vite aperçu qu'il n'était pas en état. "J'ai bien dormi, ce matin j'allais bien mais quand j'ai mis mon casque j'avais une pression incroyable [dans la tête], je me suis dit que ce serait mieux de ne pas faire trop de tours. J'ai continué, mais je me suis dit 'putain, je ne perçois pas la vitesse'. Je manque mes virages, je n'arrive pas à rouler, alors je me suis dit que c'était trop dangereux et je me suis arrêté", a-t-il expliqué.
"C'est très étrange, car la vitesse est comme doublée : si je vais à 300 km/h, la sensation que j'ai c'est que je vais à 600 ! Je ne sais pas quand j'ai besoin de freiner", a décrit le pilote Tech3 auprès du site officiel du MotoGP. Et ces troubles ont rapidement eu des conséquences malgré le peu de tours qu'il a bouclés ce dimanche, avec une nouvelle chute.
"Je suis encore tombé ; j'ai freiné plus tard, mais quand je suis tombé je n'ai pas compris pourquoi parce que j'ai eu le sentiment de freiner au même endroit. Ça a été étrange", a poursuivi le pilote Tech3. "Je suis allé à la Clinica Mobile, j'ai vu les médecins, et ils m'ont dit que je devais m'arrêter parce que j'ai pris un gros coup sur la tête."
"Je ne vois pas bien", a-t-il précisé au reporter de Motorsport.com. "Le médecin a mis son doigt devant mon visage et l'a déplacé d'un côté à l'autre. J'arrivais à voir le doigt, mais pas ce qu'il y avait derrière."
"C'est pour ça que je me suis arrêté, car ça n'est pas sûr. En MotoGP, on roule tout le temps à plus de 300 km/h et la sécurité c'est la vie", a ajouté le jeune Espagnol, estimant qu'il aurait été "stupide" pour lui de continuer cette journée et de risquer de gâcher une préparation hivernale qu'il juge d'ores et déjà aboutie.
"J'ai besoin de me reposer deux ou trois jours, puis je reprendrai mon entraînement", a précisé Raúl Fernández, qui passera un autre contrôle cet après-midi mais ne prévoit pas de consultation à l'hôpital pour le moment. "Cet après-midi, je vais retourner à la Clinica Mobile, pour voir à nouveau comment je me sens, et si tout va bien je vais rentrer chez moi. Une fois chez moi, je vais commencer à m'entraîner et si tout va bien je vais continuer, sinon j'irai chez le médecin."
Intoxication alimentaire pour Joan Mir
Joan Mir n'a quant à lui pas pu prendre la piste ce dimanche. Le Champion du monde 2020 souffre, selon son équipe, de problèmes gastro-intestinaux, avec des maux de ventre et des vomissements. Après une consultation à la Clinica Mobile, le premier bilan dressé par le Dr Michele Zasa mentionne "une forme d'intoxication alimentaire gênante mais assez légère" et le pilote est traité avec des cachets.
"Au vu de ses symptômes actuels et du diagnostic du Dr Zasa, il n'y a aucune raison de suspecter qu'il soit positif au COVID-19", ajoute l'équipe Suzuki. Une précision qui se justifie, car l'entourage de Joan Mir a été affecté par le coronavirus durant ces essais en Indonésie. Plusieurs membres de son équipe étaient positifs hier et n'ont pu faire leur travail au stand.
Avec Oriol Puigdemont
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