Forcada : "Une 2e place de Maverick aurait été vue comme un désastre"

Ramon Forcada, l'ingénieur en chef de Maverick Viñales, analyse la course du pilote espagnol au Qatar, au cours de laquelle celui-ci a géré la pression d'une obligation de résultat, après avoir dominé toute la pré-saison.

Podium : le vainqueur Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, le deuxième, Andrea Dovizioso, Ducati Team, le troisième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Podium : le vainqueur Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, le deuxième, Andrea Dovizioso, Ducati Team, le troisième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Le vainqueur Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Podium : le vainqueur Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, le deuxième, Andrea Dovizioso, Ducati Team, le troisième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Le vainqueur Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, le troisième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Le vainqueur Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing dépasse Andrea Dovizioso, Ducati Team
Podium : le vainqueur Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, le troisième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Les choses n'ont pas été dans le sens du nouveau pilote Yamaha dimanche, lui qui avait mené la vie dure à ses rivaux tout au long de l'hiver (signant le meilleur temps lors de sept des 11 sessions collectives), et qui avait décroché la pole grâce à un tour stratosphérique lors des essais vendredi.

Dans ces conditions, le tumulte provoqué par le mauvais temps à Losail, ainsi que les allées et venues sur la grille et le manque d'adhérence sur une piste une fois de plus très froide, ne pouvaient jouer qu'en faveur de ses adversaires, d'autant plus si on prend en compte le fait que celui-ci a pris un départ laborieux.

Cependant, Viñales a joué son rôle à la perfection : il est resté patient lors des premiers tours, malgré le fait qu'il évoluait en cinquième position ; il ne s'est pas laissé impressionner par les diverses chutes qui se sont déroulées devant lui, celle de Johann Zarco au septième tour mais surtout celle d'Andrea Iannone au 11e ; il est monté en puissance jusqu'à s'emparer du leadership après avoir dépassé Marc Márquez (12e tour) et Andrea Dovizioso (14e tour); avant de défendre sa position face à l'Italien jusqu'au passage de la ligne d'arrivée, qu'il a franchie avec quatre dixièmes d'avance, et ce malgré la pointe de vitesse de la Ducati.

Viñales a véritablement donné une leçon sur comment magnifier une situation mal embarquée au regard des attentes suscitées au cours des deux mois d'essais, et qui faisaient office de fardeau sur les épaules du Catalan au départ du Grand Prix.

La pression des attentes sur les épaules

"Sur le moment, nous avons eu la sensation qu'une deuxième place de Maverick aurait été perçue comme un désastre. Il semblait que la seule chose qu'il puisse faire était de confirmer sa domination, et de gagner coûte que coûte, et que tout autre résultat aurait été considéré comme un échec. Cela a généré une pression énorme, d'autant plus dans les circonstances dans lesquelles nous courrions", a expliqué Forcada au cours d'un entretien avec Motorsport.com, où celui-ci a dressé une radiographie de la performance du jeune homme de Figueres lors des différents moments de l'épreuve.

"Il n'a pas réalisé son meilleur départ, et Zarco s'est infiltré. Ensuite il a attendu de voir comment les choses se passaient et il est resté calme lorsque Iannone a chuté juste devant lui. À partir de là, il a haussé le rythme et s'est préparé à attaquer", ajoute l'ingénieur, tout particulièrement satisfait de la manière avec laquelle son pilote a abordé les deux derniers tours dans le duel trépidant qui l'a opposé à Dovizioso.

"Il a creusé le trou pour aborder le dernier tour avec une certaine marge sur la Ducati, qui est très rapide et accélère beaucoup à partir de la quatrième vitesse. C'était la seule façon de désamorcer toute tentative de retour. Il a joué sa partition à la perfection", conclut Forcada.

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