GP de France MotoGP : Les grid girls, "un métier comme un autre"

Le Grand Prix de France MotoGP ne se passera pas de ses grid girls, son promoteur en appelant au respect de ce rôle.

Alvaro Bautista, Aspar Racing Team

Alvaro Bautista, Aspar Racing Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Des Grid Girls
Les ambassadrices HJC Helmets
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing avec une Grid Girl
Jules Danilo, Fabio Quartararo,  Johann Zarco, Andrea Iannone
Des Grid Girls
Jules Danilo, Fabio Quartararo,  Johann Zarco, Andrea Iannone
Des Grid Girls
Des gridgirls
Jack Miller, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
De jeunes femmes

À ce jour, les grid girls MotoGP font de la résistance, là où leurs consœurs de la F1 ont été évincées. Et à l'heure de présenter le Grand Prix de France 2018, qui aura lieu au Mans du 18 au 20 mai, le promoteur de l'épreuve a défendu ce rôle, se disant "un peu triste" de sa suppression en Formule 1.

En dehors de l'initiative locale – et vaine – d'un parti politique catalan l'an dernier, les hôtesses des Grands Prix MotoGP ne sont pas menacées à ce jour, la Dorna n'ayant pas suivi les traces de ses homologues de la F1. Ceux-ci inaugureront la grille de départ des "grid kids" ce dimanche à Melbourne, dans une tentative d'éradiquer une pratique "en contradiction avec les normes sociétales modernes".

Les arguments de Liberty Media ne convainquent pas Claude Michy, promoteur du GP de France MotoGP depuis 1994, qui juge qu'il s'agit d'un "métier comme un autre, qui nécessite un certain nombre de qualités et que nous devons respecter".

Malgré le contexte actuel d'une vaste sensibilisation aux droits et à la place des femmes, le promoteur du Grand Prix de France MotoGP regrette "des réflexions qui, à [son] avis, ne sont pas abouties" et ayant eu ce premier changement conséquent dans les habitudes de la catégorie reine du sport auto, avec une décision s'appuyant, pour lui, sur un puritanisme teinté d'hypocrisie.

"Si on part sur ces dérives, on peut penser que le Moulin Rouge va s'arrêter, le Lido, le Crazy Horse, le Salon de la lingerie", pointe-t-il, assurant que si une loi devait interdire la présence d'hôtesses, celle-ci serait bien entendu respectée. Puisque ce n'est pas le cas à ce jour, "au Grand Prix de France moto vous aurez les charmantes hôtesses qui feront leur métier", indique-t-il, "et c'est une pratique qui pour nous est importante. On n'a pas demandé l'avis du public et c'est lui quand même qui est le plus important."

Interrogé à son tour sur le sujet en marge de la conférence de présentation du GP de France, Johann Zarco s'est lui aussi montré critique de la décision des patrons de la F1, espérant qu'une mesure similaire ne s'étendra pas au MotoGP. "Je pense que c'est ridicule, cette interdiction. On part dans une mauvaise spirale", a déclaré le Français. "On ne dégrade pas du tout la femme, on la met en valeur."

"C'est un métier, on fait du spectacle et lorsque l'on va sur un Grand Prix il y a un show. Une femme c'est magnifique et les belles femmes, modèles, je pense que c'est une manière de faire le show, donc je suis heureux que dans la moto on les ait encore et j'espère vraiment que ce ne sera pas interdit", a fait savoir le pilote.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Le GP de France MotoGP se prépare après une année 2017 record
Article suivant Miller frustré par un pneu avant qui n'a pas tenu la distance

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France