Le grip arrière a limité la performance de Dovizioso en Argentine

Andrea Dovizioso regrette de ne pas avoir pu exploiter pleinement son potentiel à Termas de Río Hondo, la faute à un manque chronique d'adhérence à l'arrière.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Photo de: Ducati Corse

Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team, après sa chute
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team

Pour la première fois en près d'un an, l'équipe officielle Ducati est repartie bredouille d'un week-end MotoGP. Le Grand Prix d'Argentine n'a en effet aucunement récompensé le team factory de Borgo Panigale, la faute à deux abandons sur chute. Mais cela venait conclure un week-end déjà complexe et avare en satisfactions, et Andrea Dovizioso était d'autant plus déçu d'une chute dont il n'avait pas la responsabilité qu'il pressentait qu'un bon résultat était malgré tout possible.

Le pilote italien avait entamé le week-end argentin, vendredi, avec pour objectif de se placer dans le top 10 – qui allait être la zone de qualification automatique pour la Q2 au terme des EL3 –, et ce en prévision d'une journée de samedi annoncée humide. Pas étonnant donc qu'il ait affiché vendredi soir sa frustration de n'occuper que la 14e place, une situation qui ne s'est pas arrangée le lendemain matin puisqu'il n'a pas réussi à abaisser son chrono.

Contraint d'en passer par la Q1, il a alors établi son meilleur temps lors de sa première sortie, chaussé du pneu arrière hard. Son repêchage semblait donc garanti, et pourtant le pneu soft monté dans la foulée lui est apparu trop tendre et ne lui a pas permis d'abaisser sa référence, tandis que Dani Pedrosa et Valentino Rossi, qui disposaient encore d'un pneu hard pour cette fin de Q1, allaient chercher de meilleurs chronos in extremis.

Voilà qui a donc placé Dovizioso sur le 13e emplacement de la grille, en faisant sa plus mauvaise qualification depuis le Mugello l'an dernier. Prudent au départ, il s'est peu à peu frayé un chemin dans le peloton jusqu'à grimper à la septième place. Et c'est alors qu'il se trouvait en bagarre contre Danilo Petrucci et Aleix Espargaró que ce dernier l'a involontairement envoyé au tapis, dans le 15e tour.

À l'heure de dresser le bilan, le pilote Ducati ne retenait pas uniquement la malchance de son abandon, mais aussi une performance globale trop faible au regard de ses attentes. "J'étais très content de comment j'avais réussi à gérer la course. Au départ, j'avais réussi à récupérer beaucoup de places. Par contre, je n'étais pas très rapide et la course a confirmé certaines choses qui n'ont pas fonctionné ce week-end", expliquait-il. "On a eu la confirmation que l'on n'avait pas de grip à l'arrière. C'est étrange, parce qu'on n'a pas d'explication sur la cause. Au Qatar, on n'a pas eu ce problème."

"Cela nous a gênés pendant toutes les séances mais aussi en course, parce que je ne pouvais pas exploiter au mieux mon potentiel au freinage – ça n'était pas mal mais j'aurais pu mieux faire, la limite venait du grip arrière – et je perdais surtout beaucoup à l'accélération. Il faut que l'on comprenne pourquoi, d'autant qu'Álvaro [Bautista] a fait une très bonne course et un beau week-end, on aurait donc sûrement pu mieux faire."

"Malgré tout ce qui se passait, on pouvait se battre pour la cinquième place, ça aurait été un bon résultat et cela aurait été parfait pour le championnat ; quand on connaît un week-end aussi compliqué et que l'on ramène une cinquième place, c'est bien. C'est dommage."

Attention aux pneus au Texas

Le prochain rendez-vous sera le Grand Prix des Amériques, la semaine prochaine, une manche qui a valu à Andrea Dovizioso deux podiums avant un abandon l'an dernier, dû là encore à un harponnage involontaire et ce alors qu'il était en bagarre pour une arrivée dans le trio de tête.

"On va sûrement se rattraper à Austin", assure-t-il, rappelant cependant immédiatement qu'il faudra attendre de voir quel sera le scénario pneumatique, paramètre qui peut dicter la tournure d'un Grand Prix : "Les pneus pèsent beaucoup. C'est une situation un peu particulière parce qu'en fonction du grip qu'il y a en piste et selon les pneus qu'on nous apporte, la performance est fortement conditionnée."

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