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Iannone favorable à un mercato de seulement 2 mois en MotoGP

Et si le MotoGP prenait exemple sur le foot pour ses transferts, en limitant les annonces à une période donnée ?

Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Yamaha Factory Racing
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Marc Marquez, Repsol Honda Team, Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP

Alors que le coup d'envoi des annonces de contrat a été donné dès le mois de janvier, le marché des transferts MotoGP a battu tous ses records de précocité cette année : avant le premier Grand Prix de la saison, quatre nouveaux contrats étaient déjà annoncés pour 2019 et 2020 (Viñales, Márquez, Rossi et Bagnaia).

Cette situation très particulière a eu pour conséquence de placer certains pilotes dans une situation très délicate, à l'image d'un Scott Redding qui n'a pas eu le temps de s'adapter à sa nouvelle moto avant d'être déjà sur la sellette alors qu'il passait de Ducati à Aprilia. S'ils avaient un an d'expérience supplémentaire avec leur machine, Jorge Lorenzo et Andrea Iannone ont eux aussi pu être touchés par ce phénomène, déjà obligés de chercher une nouvelle équipe lorsqu'ils ont commencé à se sentir à l'aise avec respectivement la Ducati et la Suzuki.

Face à cette situation, Andrea Iannone suggère que le marché des transferts en MotoGP devrait prendre exemple sur le football et n'autoriser qu'une fenêtre bien définie pour annoncer les nouveaux contrats.

"Je pense que le marché se déroule parfois trop tôt. Dès le Qatar, tout le monde signe", note le pilote italien. "[Pour] moi, en passant de Ducati à Suzuki, ça a été un très grand changement – beaucoup de personnes [à découvrir], une moto complètement différente. Il faut du temps pour comprendre, pour s'adapter. En plus, l'année dernière Suzuki a fait des erreurs dans des choix techniques sur la moto – c'était pour moitié de ma faute, pour moitié de la faute de Suzuki : on ne s'est pas trouvés. […] Cette année ça prend petit à petit, mais le problème c'est que les décisions se prennent au Qatar ou en Argentine, et même si tu fais un podium à Austin ou Jerez [comme lui, ndlr] ça ne sert à rien, désormais c'est passé."

"Je pense qu'il faut instaurer une règle qui dise que le marché dure deux mois : à partir de la pause estivale, on met en place une règle et le mercato commence [à ce moment-là], pour deux mois", propose le pilote de Vasto, qui a annoncé en début de mois qu'il rejoindrait Aprilia la saison prochaine alors que Suzuki le remplacera par Joan Mir.

Un contrat "spécial"

Après Pramac, puis le team officiel Ducati et enfin Suzuki, c'est la quatrième équipe dont Andrea Iannone défendra les couleurs depuis son arrivée en catégorie reine, en 2013. S'il reste encore cinq mois et 12 Grands Prix à disputer avec sa moto actuelle, il se dit cependant confiant de pouvoir disposer d'un soutien inchangé de la part du constructeur qu'il quittera en novembre, s'appuyant en cela sur son expérience passée.

"Chez Ducati, Gigi [Dall'Igna] ne m'a jamais fait manquer de rien, il a continué à me faire faire le développement et à me fournir le matériel jusqu'à la fin du championnat. Ma moto a toujours été officielle. J'ai gagné [après l'annonce de son départ, ndlr], j'ai fait le podium sur la dernière course à Valence, alors que je revenais après deux mois d'arrêt dus à ma blessure du dos, alors rien à dire", souligne-t-il.

"Ici, on va le découvrir. J'espère que Suzuki va continuer à me faire développer la moto et à me fournir le dernier matériel qu'il y aura et qui sera à disposition des pilotes pour améliorer nos performances. En théorie, je ne pense pas qu'il y ait de doutes. Notre objectif, à Suzuki et à moi, est de continuer à nous battre pour évoluer et être toujours plus proches du top. Je ne suis pas inquiet à ce sujet."

Après le Grand Prix de Valence, il sera ensuite temps d'embrasser un nouveau projet, celui d'Aprilia. Le programme de la marque de Noale a fait des victimes ces deux dernières saisons, avec les paris manqués de Sam Lowes et de Scott Redding, mais Iannone veut croire que ce changement sera synonyme de réussite dans son cas et qu'il formera un binôme gagnant avec Aleix Espargaró.

Surtout, l'Italien se félicite d'un contrat "spécial" et qui irait au-delà de ses deux années d'engagement en MotoGP au guidon de la RS-GP. "Ça n'est pas un simple changement de marque pour moi, mais un investissement très différent pour moi et pour Aprilia. J'ai un contrat très particulier avec des aspects très importants, très positifs, qui pourraient ne pas se limiter à deux ans mais aller bien au-delà", explique-t-il auprès de Sky Italia.

"Franchement, je suis très content. Je crois en ce projet, en ce défi, et même si je vais devoir repartir un peu de zéro, cela ne me fait pas peur. Je suis certain de ce que je peux donner à cette marque italienne. Je pense pouvoir apporter beaucoup de choses utiles et faire un bon travail avec Aleix sur cette moto", promet-il.

Ce qu'il faut retenir du GP de Catalogne :

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