Iannone ne veut pas penser que Márquez est imbattable
Troisième ce matin, Andrea Iannone a conclu la première journée d'essais libres du Grand Prix des Amériques en deuxième position. Un dauphin qui concède tout de même sept dixièmes au roi des lieux, Marc Márquez.
Photo de: Ducati Corse
Le pilote Ducati met en avant le fait qu'il n'a plus changé de pneu après avoir monté une gomme neuve à l'entame de ces EL2 : "Il faut garder à l'esprit qu'on n'a pas utilisé de pneu neuf. C'était mon choix et celui de mon chef mécanicien : pour nous il était important de faire quelques tours de plus avec le pneu usé et de voir son comportement. Pour l'instant, on est assez satisfaits."
Malgré ce choix, Andrea Iannone a réussi à abaisser son chrono dans les dernières minutes en enchaînant deux tours en 2'04"7. Quant à la forte avance prise par Márquez, elle reste selon lui à démontrer. "Il faut comprendre s'il a utilisé un pneu neuf pour faire ses derniers tours ou pas. Nous, on ne l'a pas utilisé, on a continué en pneus usés. En plus j'ai fait une faute dans mon dernier tour, même si j'ai quand même amélioré d'un petit quelque chose."
"Mon temps idéal est très proche de celui de Marc, il est plus bas de trois dixièmes", souligne le pilote Ducati, dont le meilleur temps virtuel - au cumul de ses quatre meilleurs partiels - se situe à une demi-seconde de celui de Marc Márquez.
"Il est clairement très rapide mais il faut que l'on continue à travailler pour essayer d'être aussi rapides que les autres. On ne peut pas penser qu'ils sont irrattrapables. À mon avis rien n'est infaisable. Il faut peut-être plus de temps, mais on peut y arriver", affirme l'Italien, à ce jour bloqué sur un score vierge au championnat.
Les zones perfectibles sont identifiées
Sur la longue piste texane, les principales difficultés de Iannone se concentrent dans le deuxième et le troisième secteurs, et c'est en particulier ce dernier qui centralise son attention ce soir, malgré la présence de la plus longue ligne droite qui devrait y favoriser sa Desmosedici GP. "Mon feeling n'est pas très bon au freinage", souligne-t-il. "C'est mon travail. Je vais me concentrer sur la télémétrie et je veux comprendre un peu mieux ce point."
"La moto est assez agile mais j'ai un peu de mal", poursuit Iannone, qui explique avoir été en difficulté ce matin en entrée de virage. "On a réussi à améliorer le comportement de la moto, à la faire entrer plus vite et à être plus rapide en passage de courbe. Mais on doit encore progresser du milieu de virage jusqu'à l'accélération. Bien entendu, on y travaille, on réfléchit à ce que l'on pourrait faire et on va bien voir quelles idées auront les ingénieurs pour demain."
Quant aux pneus à la carcasse plus rigide fournis cette semaine par Michelin, ils ont donné d'assez bonnes sensations au pilote Ducati durant cette première journée. "Pas si mal", juge-t-il. "C'est un peu une surprise, parce qu'en l'Argentine tout le monde a eu du mal à gérer les pneus et en particulier le pneu avant. Mais sur cette piste, c'est comme au Qatar et la situation est très bonne. Je pense que c'est aussi parce que la piste est beaucoup plus propre qu'en Argentine et cela aide beaucoup les pneus et les pilotes."
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