Jack Miller sent que ses qualifications l'ont privé du podium

Jack Miller est satisfait de sa remontée au GP de Grande-Bretagne, mais il pense qu'il aurait pu décrocher un meilleur résultat sans ses soucis de pneus en qualifications.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini Jack Miller, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Le podium a échappé d'un rien à Jack Miller à Silverstone. Le pilote Ducati s'est battu avec Aleix Espargaró dans le dernier tour, au terme d'une course d'attaque. Parti septième, il était déjà cinquième à la fin du premier tour mais il a cédé face aux pilotes Suzuki quelques tours plus tard. Après avoir repris l'avantage sur Joan Mir, il s'est défait de son coéquipier Pecco Bagnaia et a profité d'une erreur de Pol Espargaró, avant de recoller au trio de tête.

Il était trop tard pour jouer la victoire mais pas le podium, et le rythme de Miller semblait meilleur que celui d'Aleix Espargaró. Il a tenté sa chance dans le dernier tour avec un dépassement, mais le pilote Aprilia a repris l'avantage dans les virages suivants. Et c'est donc à la quatrième place que l'Australien a vu l'arrivée. Il se réjouit de ce résultat après avoir eu des soucis avec ses pneus en qualifications.

"J'attendais au début, c'était plus une stratégie comme si je ne voulais pas vraiment attaquer", explique Miller. "Sincèrement, j'étais un peu choqué parce que j'étais à l'arrière du groupe au début, et je voyais tout le monde jusqu'à la première place. Puis j'ai eu un petit duel avec Mir, et après j'étais derrière lui. J'ai regardé et j'ai vu que Fabio avait pris la tête et qu'il avait une putain d'avance [sic] sur nous. Je me suis demandé ce qu'il s'était passé ! Il s'était échappé et je me suis dit : 'Ok, on dirait qu'on se bat pour la deuxième place'."

"J'ai pris du plaisir. Je sentais que ma stratégie n'était pas mauvaise mais je pense qu'une meilleure position de départ aurait vraiment aidé, parce que ça aurait été sympa de ne pas avoir à faire ces dépassements ou de ne pas être coincé dans des bagarres. Mais je suis vraiment content de la fin parce que le premier tour était assez mouvementé."

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Comme la plupart des pilotes, Jack Miller a opté pour un pneu medium à l'avant mais il a dû le solliciter dans sa remontée et il n'avait pas une usure identique à celle de la gomme d'Aleix Espargaró. Malgré un rythme qui semblait meilleur, ce n'est que dans le dernier tour qu'il a pu porter son attaque, et il n'a rien pu faire quand son rival a répliqué.

"Le côté droit de mon pneu était en très bon état. De derrière, je voyais qu'[Espargaró] avait plus de mal avec le sien. Et mon côté gauche était un peu merdique [sic] alors que le sien était assez bon. [...] Quand j'avais le champ libre, je pouvais bien attaquer et faire des tours rapides. Mais dès que je revenais sur les gars, je commençais à souffrir un peu et je n'arrivais pas à doubler. Il fallait plusieurs tours pour préparer le dépassement."

"Mais comme je l'ai dit, il avait un petit avantage sur le côté gauche, donc j'ai été très agressif au virage 12 et après j'ai dû freiner. On était bon dans les virages à droite mais à gauche, il pouvait mieux réaccélérer que moi, donc il a pu passer. Les deux lignes droites suivent des virages à gauche et j'étais un peu en difficulté. Il a pu passer et je n'ai pas pu répliquer dans la dernière séquence de virages."

"Ce n'est pas une mauvaise fin de journée mais c'est sûr que j'aurais adoré être sur le podium. Mais on continue à travailler et c'était vraiment une meilleure journée que [samedi]. C'était vraiment bien de me battre et montrer mon potentiel en fin de course, je n'ai pas eu une baisse physiquement ou d'autres soucis."

C'est un manque de sensation au freinage qui a compliqué les dépassements de Jack Miller. Il était contraint de se montrer créatif pour prendre l'avantage sur les autres pilotes : "J'ai utilisé quelques trajectoires différentes ici et là pour compenser. Par exemple, j'étais très agressif sur les freins au virage 8 et avec ces pilotes devant moi, je ne pouvais pas vraiment freiner exactement au même point que d'habitude. Donc il y a de petites choses mais je veux analyser pourquoi c'était si difficile de doubler."

"Je n'ai jamais eu d'alerte [sur le tableau de bord] donc je ne pense pas que c'était la pression du pneu avant, mais il faut voir", ajoute-t-il. "Mon pneu était très bon, mon pneu avant était parfait. J'étais un peu prudent dans le premier tour parce que j'étais sur le medium. Certains pilotes avec le tendre ont vraiment tout donné dans les premiers tours et j'ai essayé de préparer ma course parce que j'étais sur un pneu plus dur."

Après avoir évoqué dès le début du week-end les gains en agilité de la Ducati, Miller se réjouit des performances de sa machine, le seul point noir du week-end restant son problème de pneus en qualifications : "La moto a été vraiment bonne tout le week-end. Il y a d'autres éléments qui ont des hauts et des bas, mais la moto en elle-même est vraiment bonne."

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Avec Angus Martin

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