Jarvis - "Viñales a ce qu'il faut pour être un futur Champion du monde"

À l'heure d'entamer le Grand Prix d'Italie, Lin Jarvis est revenu sur l'officialisation de Maverick Viñales en tant que pilote Yamaha pour les deux saisons à venir, un choix d'avenir parfaitement assumé.

Lin Jarvis, Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Lin Jarvis, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing, Marc Marquez, Repsol Honda Team
Lin Jarvis, Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP, Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing, Marc Marquez, Repsol Honda Team
Lin Jarvis, directeur exécutif Yamaha Motor Racing
Le siège réservé à Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Lin Jarvis, directeur exécutif Yamaha Motor Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Andrea Iannone, Ducati Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, deuxième de la course
Alex Rins, Paginas Amarillas HP 40
Andrea Iannone, Ducati Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

"Personnellement, je suis très heureux de ce choix", a tenu à faire savoir le directeur exécutif de Yamaha Motor Racing. "Bien entendu, quand vous perdez le Champion du monde en titre, un pilote avec le potentiel de Jorge [Lorenzo], il est très difficile de lui trouver un remplaçant. Vous ne pouvez pas trouver un remplaçant immédiat, quelqu'un qui ait la même expérience et le même potentiel de performance immédiate."

"Nous devions donc chercher le meilleur remplaçant possible et nous aurions pu suivre deux chemins", a souligné Lin Jarvis. "L'un aurait pu être de prendre le pilote le plus performant actuellement, et l'autre aurait été de prendre le pilote avec le plus grand potentiel pour l'avenir. En tant qu'entreprise, nous avons décidé de choisir la seconde option et de prendre un jeune pilote avec un fort potentiel. Maverick était donc le choix évident et nous sommes extrêmement heureux d'avoir pu atteindre cet objectif."

Lin Jarvis s'est dit admiratif du jeune Espagnol et de son choix de quitter son équipe actuelle. "Il sait qu'il pouvait rester chez Suzuki, il a une très bonne relation avec le team, la moto se développe bien, mais il reconnaît clairement que l'association de notre team et de notre moto donne la garantie d'être au top actuellement. Il veut donc prendre le risque. À mon avis, il a démontré son talent, il a une attitude, la jeunesse, il veut prendre le risque. Je suis optimiste, je pense qu'il a ce qu'il faut pour être un futur Champion du monde."

"J'aime son désir", a poursuivi Jarvis. "Il n'a qu'un désir qui est de devenir Champion du monde. Il n'est pas là pour être une star ou pour l'argent. Il a pris la décision - celle qui, je pense, était probablement la moins favorable économiquement - de rester avec Yamaha. Il a un désir brûlant de devenir Champion du monde, d'être le meilleur dans le sport qu'il a choisi. Pour moi c'est le plus important de tout. J'espère que nous pourrons l'aider à atteindre son objectif."

Pedrosa pourquoi pas, Márquez non

Par les explications qu'il a données jeudi à la presse, Lin Jarvis a confirmé que Dani Pedrosa a fait partie des options envisagées. S'il reconnait que des discussions ont eu lieu, le patron de l'équipe réfute l'idée qu'elles aient eu pour but de mettre Viñales sous pression alors qu'il tardait à prendre sa décision.

"Il y avait deux directions que nous aurions pu suivre et Dani était certainement l'autre pilote le plus performant que nous avions en ligne de mire. Nous avons donc entamé des discussions avec le management de Dani", a-t-il confirmé. "Nous n'avons pas souhaité déclencher une rumeur quelconque. Je n'ai aucune idée d'où la rumeur a pu venir."

"Honnêtement, si vous regardez l'ensemble du paddock, parmi les pilotes disponibles il n'y en a qu'un que nous n'avons pas pris en considération et c'est Marc [Márquez], pour des raisons évidentes", a souligné Lin Jarvis.

Parmi les autres noms qui ont pu circuler, à tort ou à raison, Lin Jarvis a démenti toute négociation avec Andrea Iannone : "Andrea a fait savoir qu'il pourrait être intéressé par Yamaha. En coulisses, tous les pilotes sont intéressés par le fait de trouver le meilleur guidon possible tant que le futur de tout le monde n'est pas déterminé. Tout le monde contacte tout le monde, [mais] nous n'avons jamais entamé de discussion avec Andrea."

Jarvis a également écarté le fait qu'Álex Rins ait pu rejoindre l'équipe officielle dès son arrivée en MotoGP. "Intégrer directement l'équipe factory n'a jamais été une option pour moi, je n'ai jamais considéré qu'Álex Rins puisse faire cela", indique-t-il. "Álex Rins a exprimé clairement son désir de rejoindre directement une équipe officielle. Franchement, les motos que nous avons au sein du team Tech3 sont des motos factory, elles sont très, très proches de notre spécification. S'il voulait choisir de rejoindre le team Tech3, il serait le bienvenu. C'est un jeune pilote très intéressant, mais je ne sais pas quelles sont ses intentions."

Enfin, Lin Jarvis a fait savoir que Pol Espargaró n'avait pas été envisagé. "Pol, nous ne l'avons pas pris en considération pour le guidon factory, et ce parce que ses performances ces dernières années n'ont pas été suffisamment régulières et suffisamment au top", a-t-il indiqué. "Je crois que Pol a encore besoin de progresser, je crois que la moto dont il dispose actuellement est capable de meilleurs résultats que ceux qu'il obtient."

S'il reconnaît qu'évoluer au sein d'une équipe factory pourrait "possiblement" améliorer quelque peu ses performances, Jarvis réitère que Pol reste en lice pour conserver son guidon chez Tech3. "Hervé [Poncharal] a indiqué que la place reste disponible pour lui jusqu'à ce que Pol décide qu'il ne veut pas la prendre. J'espère donc que Pol va continuer à mûrir en tant que pilote et peut-être pourra-t-il devenir pilote officiel à l'avenir."

Pas d'obligation d'avoir un pilote espagnol

Si les deux options qu'il a citées sont celles de pilotes ibériques, Lin Jarvis l'assure : Yamaha n'a jamais eu l'obligation d'associer Valentino Rossi à un Espagnol, contrairement à ce qu'a pu laisser entendre le Docteur lui-même.

"Movistar étant un sponsor espagnol, il ne fait aucun doute qu'ils auraient été beaucoup plus heureux de voir un pilote espagnol au sein de l'équipe. Dans les négociations avec Movistar, ils nous l'ont fait savoir et nous avons une compréhension commune", indique Lin Jarvis, "mais ce n'est pas une obligation. Yamaha est libre de choisir le meilleur pilote qu'il a le sentiment de devoir prendre."

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