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Le choix du team manager Suzuki pèsera dans l'avenir de Mir avec l'équipe

À l'heure où Suzuki s'apprête à nommer un nouveau team manager, un an après le départ de Davide Brivio, Joan Mir assure que le choix qui sera fait comptera dans les discussions sur son avenir.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Joan Mir a fait savoir que l'identité du nouveau team manager recruté par Suzuki serait un élément qu'il prendrait en compte dans sa décision de renouveler ou pas son contrat. Actuellement lié à l'équipe japonaise jusqu'à la fin de la saison prochaine, le Champion du monde 2020 attend le retour de Suzuki au sommet après une campagne 2021 qui n'a pas permis de maintenir les résultats de l'an dernier et qui ne l'a pas encore vu célébrer la moindre victoire. Dans l'incapacité de défendre son titre face à Fabio Quartararo, le Majorquin devra se contenter de la troisième place du championnat, qui lui est d'ores et déjà assurée.

Mais pour les troupes d'Hamamatsu, la saison difficile qui prend fin actuellement a débuté dès l'hiver dernier, lorsque Davide Brivio, team manager emblématique et pilier du programme, a annoncé contre toute attente sa décision de relever un nouveau défi en rejoignant Alpine en F1. L'Italien n'a pas été remplacé et ses tâches ont été confiées en grande partie à Shinichi Sahara, leader du projet, sans que cette solution apparaisse tenable sur le long terme.

Sahara a confirmé vendredi qu'un nouveau team manager va bel et bien être nommé et que son recrutement se finalise actuellement. Il a en revanche démenti tout retour de Davide Brivio pour 2022, faisant ainsi taire les récentes rumeurs sur le sujet.

Les autres noms qui ont circulé récemment sont ceux de personnages clés du paddock MotoGP, notamment Wilco Zeelenberg, qui restera toutefois dans l'équipe SRT, renommée RNF en 2022. Son collègue Johan Stigefelt quittera en revanche la formation de Razlan Razali et ne semble pas encore avoir pris de décision et envisager différentes alternatives. On a aussi entendu le nom de Francesco Guidotti, qui ne semble cependant pas vouloir quitter Pramac Racing, et même celui de Livio Suppo, ancien responsable des équipes officielles Ducati et Honda.

Interrogé vendredi soir sur le choix qui va être fait, Joan Mir a indiqué avoir été tenu au courant et avoir donné son avis, tout en affirmant ne pas connaître le candidat retenu. "Ce que je sais, c'est qu'ils essaient de finaliser [un accord] avec un nouveau team manager", a déclaré le pilote espagnol. "Comme Sahara l'a dit, cette année il a dû faire trop de choses et c'est évident, il y a trop de responsabilités et trop de choses à faire pour lui. C'est clair. Il comprend donc que nous avons besoin d'une personne dans l'équipe pour le soutenir. Je ne sais pas qui ce sera, mais je pense qu'il est important d'avoir cette personne le plus tôt possible pour commencer à le connaître, à travailler avec lui, et construire de bonnes relations ainsi qu'une [bonne] relation avec les Japonais. C'est important."

"Bien sûr, nous avons une certaine force au sein de Suzuki pour décider. Mais ce n'est pas notre travail de décider de la personne, c'est clair", a précisé le pilote espagnol. "Je peux donner des conseils, je peux donner une opinion mais je ne décide pas. Donc il est certain que j'ai donné mon conseil et j'ai donné mon opinion à Sahara à ce sujet. Je pense que mon opinion compte, mais je pense aussi qu'il sait parfaitement ce qu'il doit faire."

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Comme bon nombre de pilotes, Joan Mir est sous contrat jusque fin 2022 et, au vu de la frénésie du marché des transferts depuis quelques années, les discussions portant sur son avenir vont vraisemblablement commencer d'ici peu, si ce n'est déjà fait. Shinichi Sahara a pour l'heure indiqué souhaiter garder ses deux pilotes.

Dans ce contexte, il a été demandé au pilote espagnol dans quelle mesure le choix du team manager pouvait directement influencer sa décision de prolonger son engagement avec Suzuki, et sa réponse a été si directe qu'elle ne laisse guère de place au doute.

"Bien entendu, la personne qui arrivera en tant que team manager comptera dans ma décision de renouveler", a-t-il indiqué. "Selon les personnes que vous faites venir, vous pouvez ruiner l'harmonie de l'équipe. C'est la raison pour laquelle Sahara a pris cela à sa charge, afin de minimiser les dégâts. Il est clair que le départ de Davide, compte tenu de la façon dont ça s'est passé, nous a porté préjudice. Mais la gestion qui a été faite a été exemplaire."

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