Mir "pas inquiet" après avoir privilégié le rythme de course

Les pilotes Suzuki ont surtout travaillé en vue de la course vendredi au GP d'Aragón, ce qui explique leurs performances en retrait.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

C'est à une très lointaine 21e place que pointe Joan Mir au cumul des deux premières séances sur le MotorLand Aragón. Le Champion du monde était troisième dans la matinée mais il n'a pas cherché à s'inviter dans les premières places dans la deuxième séance, décidant de privilégier le rythme de course quand il a constaté que ses sensations n'étaient pas à la hauteur de ses attentes dans un tour rapide.

"On s'est surtout concentrés sur la course", explique Mir. "En EL1, j'ai décidé d'utiliser un pneu tendre, puis mon chrono a été annulé et je pense qu'il m'a manqué un tour. Je n'ai pas pu faire un bon time attack. Les conditions étaient légèrement meilleures dans l'après-midi, on a tenté de faire un bon chrono mais je n'avais pas de très bonnes sensations. Je me sentais très mal dans le premier run. Donc on a décidé de travailler sur la course et de chercher de bons réglages pour [samedi]. Je pense que c'était un bon choix de ne pas prendre un nouveau tendre parce que comme ça, on en aura plus [samedi] et on a plus d'informations."

Mir n'est pas pas particulièrement inquiet d'être mal placé : "Il faut se rappeler qu'il y a une grosse différence entre un pneu usé et un neuf", souligne-t-il sur le site officiel du MotoGP. "Donc dans l'ensemble ce n'était pas une mauvaise journée, c'est vrai qu'on semble distancés mais je ne suis pas inquiet."

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Álex Rins s'est également fait discret, avec le 14e temps dans la matinée et le 11e dans l'après-midi, après s'être également concentré sur la préparation de la course : "La première journée a été plutôt bonne", souligne celui qui a remporté l'une des deux épreuves disputées sur ce tracé l'an dernier. "En EL1, on a commencé à chercher la traction. Je ne sais pas si c'était dû au niveau d'adhérence de la piste mais on a eu un peu de mal."

"Puis en EL2, on s'est concentrés sur la course. On a testé le composé le plus dur et le medium à l'avant et à l'arrière, et les sensations étaient plutôt bonnes. On a fait de gros progrès par rapport aux EL1. On doit encore faire des progrès avec ces pneus pour comprendre le niveau de grip, la durée de vie des pneus. Il faudra attaquer un peu plus en EL3 pour entrer directement en Q2."

Rins reste donc optimiste même s'il se méfie des écarts très faibles qui pourrait piéger des pilotes pourtant performants : "On verra, on va essayer [de combler l'écart]. Je suis vraiment confiant [...]. C'est ma course à domicile donc on va essayer. Ce sera difficile parce que j'ai fini 12e avec un 1'48"0, avec environ six pilotes dans ce temps. Donc ça sera difficile. Les qualifications seront essentielles. Si on peut partir devant, la moitié de la course sera faite."

Joan Mir a déjà ciblé les pistes de progrès sur la Suzuki. Le Majorquin a été en difficulté avec le pneu dur à l'arrière vendredi, mais des températures plus fraiches sont attendues ce samedi, ce qui devrait contribuer à améliorer les performances et rendre ce pneu inutile. Mir doit néanmoins progresser dans les phases de freinage.

"Je ne me sentais pas bien avec le dur à l'arrière. J'étais trop lent. Le pneu ne fonctionnait pas. Peut-être qu'avec notre moto et nos réglages il faut des températures différentes pour faire fonctionner ce pneu. Après, on a voulu prendre le medium, celui que la plupart des pilotes ont utilisé. Mes chronos ont été plus constants et plus normaux. On a un peu plus travaillé sur le freinage parce que je ne me sens pas très bien dans ce domaine. On a de bonnes informations."

"On doit un peu plus travailler sur les réglages de la moto", ajoute-t-il. "Je ne me sens pas encore à 100%. C'est sûr qu'on a une marge de progrès. La moto est parfois un peu nerveuse et on doit la calmer et tout assembler pour demain."

Des progrès à faire sur le holeshot device

Le variateur de hauteur apparu à l'arrière de la Suzuki au Red Bull Ring pourrait compliquer ce travail sur le freinage. L'équipe a renoncé à l'utiliser à Silverstone, une piste peu adaptée au système, mais Mir souhaite continuer à travailler sur son développement ce week-end.

"Il y a du positif et des domaines où j'ai plus de mal, comme le freinage. Le dispositif a un peu empiré la situation. On doit travailler sur la moto pour être bons au freinage. On sait qu'ensuite, le device va un peu compliquer le freinage, mais pas autant que maintenant. C'est pour ça qu'on voulait travailler pour la couse. C'est important de continuer à donner de bonnes informations sur le device à l'équipe."

Rins juge le dispositif bénéfique sur ce tracé et il souhaite aussi continuer à l'utiliser : "Sur les données, on voit que le device fait gagner un peu de vitesse en ligne droite. C'est sûr que c'est intéressant de livrer mes commentaires aux Japonais, parce que c'est une piste très différente de l'Autriche, où le freinage était en montée. C'est différent ici, donc ça fait de bonnes informations pour eux."

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Avec Angus Martin

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