Joan Mir ressent "un peu plus de pression" en arrivant à Valence

Joan Mir reconnaît que la pression du titre se fait plus forte, sans pour autant craindre qu'elle vienne le paralyser. Le pilote Suzuki veut conserver la même approche.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La saison 2020 du MotoGP entre dans son sprint final, avec trois courses en trois week-ends qui permettront de désigner le successeur de Marc Márquez au palmarès. Joan Mir est en tête du championnat depuis les deux Grands Prix sur le MotorLand Aragón, avec la particularité de courir encore après son premier succès dans la catégorie.

L'Espagnol peut s'appuyer sur son expérience de la saison 2017, qui l'a vu décrocher le titre en Moto3, mais il reconnaît que la pression se fait de plus en plus forte avant les deux courses de Valence et la finale de Portimão, sans pour autant craindre qu'elle vienne le paralyser.

"Je sens un peu plus la pression parce que le championnat touche à sa fin", a expliqué Mir en conférence de presse à Valence. "On sent tous que cela va bientôt se terminer. Je profite juste du moment. On verra à quelle position on finira dimanche. Je suis confiant pour pouvoir faire un bon travail. Je donne 100 % et à la fin, on verra où on est."

"Si quelqu'un dit qu'il n'a pas de pression, c'est qu'il ment", a ajouté Mir. "On a toujours la pression, et ça n'est pas quelque chose de négatif. On dirait que la pression est quelque chose que l'on attraperait comme un virus, mais non ! Certains aiment ça, d'autres non. Mais c'est toujours une bonne pression d'essayer de se battre pour le titre, c'est toujours bienvenu. Ce qui est important c'est de savoir comment la gérer. C'est dangereux, mais pour moi c'est normal."

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De fortes averses sont attendues ce week-end à Valence, surtout samedi, mais Mir, hors du top 10 dans ces conditions au Mans, pense qu'un excès de prudence lui serait néfaste : "En ce qui me concerne, je ne vais pas me montrer prudent. Je vais me donner à 100%. Si je peux apprendre quelque chose de nouveau sur le mouillé c'est bienvenu car je n'ai pas beaucoup d'expérience, alors il faut que j'en profite. Ce serait une erreur, je pense [de se montrer particulièrement prudent]. Je vais toujours pousser à 100%."

Mir ne se concentre pas sur ses rivaux

Neuf pilotes ont encore une chance mathématique de titre et les quatre leaders se tiennent en 25 points, la valeur d'une victoire. Joan Mir ne veut pas entrer dans des calculs et penser aux autres pilotes.

"Sincèrement, je ne me préoccupe pas des autres", assure le pilote Suzuki. "Je me préoccupe juste de mes sensations, c'est suffisant, donner 100% tout le week-end. Au final, on est dans cette situation, qui n'est pas mauvaise à trois courses de la fin, mais c'est important de continuer comme ça. Évidemment, on peut voir que beaucoup de pilotes sont dans la lutte pour le titre, plus que d'habitude, mais c'est comme ça, je ne me préoccupe pas des autres, je me concentre juste sur mes sensations."

Depuis le début de l'année, Joan Mir a rarement été directement confronté en piste à Fabio Quartararo, actuellement deuxième du championnat, et il ignore quelle tournure prendrait un duel entre eux. "Fabio est très bon dans les premiers tours de la course, où son rythme est généralement assez bon", souligne Mir. "Peut-être que je peux avoir quelque chose de plus à la fin, je ne sais pas. C'est difficile à dire, cela dépend de la piste et de beaucoup de choses. Ce qui est sûr, c'est que ça ne sera pas les qualifs !"

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La saison 2020 est marquée par le manque de régularité de l'ensemble du plateau mais une tendance s'est dessinée pour le leader du championnat. Depuis le début de la saison, Joan Mir a décroché six podiums mais il ne s'est élancé qu'une seule fois depuis la première ligne.

"C'est une question de circonstances. Le package que l'on a nous aide probablement à mieux faire certaines choses. En ce qui me concerne, ce n'est pas nouveau que les qualifications sont un peu difficiles, mais ensuite en course, ça va mieux. Sur les données, on peut voir qu'on n'est pas très rapides en qualifs. On y travaille pour essayer d'améliorer nos points faibles, tout en ne perdant pas nos points forts, et c'est tout."

Avec Léna Buffa

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