Zarco : La chaleur peut changer la donne par rapport à Jerez 2022
Alors que les températures seront élevées lors du week-end du Grand Prix d'Espagne MotoGP, Johann Zarco espère tirer son épingle du jeu et continuer sur sa bonne lancée en ce début de saison 2023.
L'an dernier, Johann Zarco avait conclu son Grand Prix d'Espagne dans le bac à gravier du virage 5 alors qu'il évoluait dans le top 10. En 2023, le Français vise, évidemment, un meilleur résultat sur le circuit de Jerez et le bon début de saison de l'équipe Pramac, qui occupe la deuxième place du championnat, l'aide à avoir confiance pour son retour en terre andalouse.
"Voyons ce que je peux faire à Jerez avec ce que nous avons planifié avec l'équipe", a commenté Zarco jeudi, à la veille des premiers essais. "Nous continuons à bien faire progresser la moto pour avoir ce [bon] feeling et être très compétitifs. On est de retour en Europe. C'était bien d'avoir eu une semaine [de repos] après Austin pour réfléchir avec le sentiment d'avoir fait du bon travail pour ce premier voyage, disons. Je suis satisfait."
La concurrence sera toutefois rude pour le Français. D'une part, de nombreux pilotes aiment se produire à Jerez et y sont très performants ; de l'autre, la GP22 demeure compétitive en ce début de saison et tient encore tête à la GP23, dont les pilotes Pramac et Ducati factory bénéficient.
"Il y a beaucoup de pilotes qui sont très compétitifs [à Jerez] et qui aiment ce circuit. Pour ma part, je vais tout donner pour avoir de bonnes sensations ici et voir quel résultat je peux obtenir", a simplement ajouté Zarco.
Johann Zarco (Pramac Racing)
Néanmoins, il a estimé que les conditions météo pourraient lui venir en aide : au cours des trois journées du week-end, les températures ne devraient pas descendre en-dessous des 30°C et Zarco voit ces potentielles chaleurs d'un bon œil, même si elles mettront la condition physique des pilotes de la grille et la mécanique à rude épreuve.
"Ça peut changer certaines choses par rapport à l'année dernière", a-t-il ainsi indiqué. "Il me manquait un peu de vitesse l'an dernier. Peut-être qu'avec plus de chaleur et un peu moins de grip, je pourrai me sentir un peu mieux ou peut-être que les autres seront un peu plus lents, et que je pourrai être plus compétitif. Je ne sais pas. Je pense que nous nous sommes tous bien préparés, donc nous devrions bien gérer d'un point de vue physique, mais nous allons beaucoup transpirer, c'est certain."
Malgré la chaleur, le Français ne s'inquiète pas du niveau que pourrait atteindre la pression des pneus dans le peloton, et ce alors que le championnat a repousse l'introduction du contrôle de pression. "Dans l'ensemble, [la pression] du pneu avant peut toujours être critique. Mais il fera très chaud tout le week-end, donc nous aurons le temps de corriger ça. La piste sera très chaude mais nous nous adapterons. Je crois qu'il n'y aura pas de gros changements pendant le week-end, contrairement à Austin le samedi après-midi. La constance de la météo sera plus facile à gérer."
Une bonne piste pour la sécurité
Quatrième rendez-vous de la saison 2023, le circuit de Jerez sera légèrement différent que celui ayant accueilli l'édition 2022 du Grand Prix d'Espagne. Dans le cadre des travaux de mise à niveau des circuits MotoGP du calendrier, la piste andalouse a vu les zones de dégagement des virages 1 et 5, celui dans lequel Zarco avait chuté l'an dernier, être élargies.
Ces changements arrivent dans un contexte assez difficile pour le championnat, puisque de nombreux pilotes ont été blessés dans des chutes en ce début de saison. Notamment, Pol Espargaró a été grièvement blessé au GP du Portugal, manche d'ouverture, en chutant lourdement. Selon Zarco, toute amélioration liée à la sécurité est la bienvenue, même s'il estime que la piste de Jerez n'a pas de gros défaut en termes de sécurité.
"Je n'ai pas encore vu [les changements sur le circuit]", a-t-il reconnu. "Il est vrai que nous pourrions voir plusieurs motos aller dans le mur. Heureusement, nous avons les airfences. Jerez n'est pas l'un des pires circuits. C'est bien d'en avoir. Nous ne nous sentons pas plus en sécurité, l'intensité dans les virages reste la même. Mais maintenant, peut-être parce qu'on essaye d'aller de plus en plus vite, quand on entre vraiment vite dans les virages et que l'on perd l'arrière, on le perd à plus haute vitesse, c'est pourquoi la moto peut partir loin."
"Mais c'est une bonne piste. L'asphalte et les bosses, ce sont aussi des grands facteurs pour se sentir mieux sur la moto et ne pas se sentir trop fatigués. Car pour moi, ça devient un peu dangereux quand on se fatigue beaucoup, on peut faire de plus grosses erreurs."
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