Pourtant "inquiet", Schwantz croit à un rebond de Rossi
Kevin Schwantz "n'aime pas" voir Valentino Rossi en difficulté et s'interroge sur le matériel que Yamaha lui met à disposition. Le Champion du monde 1993 pense que le natif de Tavullia peut encore briller.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Quatre points en quatre courses. Le bilan est bien maigre pour Valentino Rossi, auteur du plus mauvais début de saison de sa carrière et qui n'a pas caché une certaine lassitude à Jerez, où il a une nouvelle fois passé toute la course en fond de classement, sa seule arrivée dans les points restant sa 12e place au GP du Qatar en ouverture de la saison. Ces contre-performances à répétition interrogent Kevin Schwantz.
"Je suis inquiet pour le 46, je n'aime pas le voir se battre si loin", a déclaré le Champion du monde de 500cc 1993 dans le podcast Tank Slappers d'Autosport, publication sœur de Motorsport.com. "Il s'est un peu mieux qualifié au Qatar puis il a beaucoup souffert au Portugal et à Jerez, et il n'a pas fait les remontées auxquelles il est habitué en course."
Le Texan croit Rossi toujours capable de quelques coups d'éclat mais estime que ses résultats actuels font qu'il est "en bas de la liste chez Yamaha" et qu'il ne reçoit peut-être pas toutes les dernières évolutions, ce qui pourrait expliquer les difficultés du Docteur : "Peut-être qu'il n'est pas à l'aise sur la Yamaha, peut-être qu'il y a des nouveautés qui rendent les Yamaha d'usine et celle de Morbidelli meilleures, et peut-être que Rossi est le dernier à avoir ça. Donc qui sait ? Je suis certain que le 46 a encore quelques bagarres en lui."
La forme actuelle de Valentino Rossi fait planer le doute sur la suite de sa carrière. L'Italien ne s'est engagé avec le team Petronas que pour l'année 2021, un accord à plus long terme n'étant pas possible puisqu'il est lié à Yamaha et que l'équipe n'a pas encore annoncé quel sera son constructeur après la saison actuelle. Schwantz ignore si Rossi aura la motivation de poursuivre sa carrière si ses résultats ne s'améliorent pas.
"Quand on est pilote, c'est l'une des choses les plus dures. Je me rappelle des premières courses de 1995, je ne me qualifiais pas bien, je finissais en fond de classement, je ne me battais pas pour des podiums ou des victoires comme j'en avais l'habitude. C'est très dur quand on est pilote. La course est fun parce qu'on aime tous gagner, et quand on n'a plus la possibilité le faire, ce n'est plus aussi fun."
"Donc je ne sais pas. Je me disais qu'en revenant en Europe, peut-être pas tant au Portugal mais surtout à Jerez, une piste qu'il connaît, sur laquelle il a roulé et gagné des courses, ça l'aiderait à retrouver son niveau. Mais c'est vraiment dur pour lui en ce moment."
Propos recueillis par Lewis Duncan et Oriol Puigdemont
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