KTM distancé malgré des progrès à Buriram
KTM est resté dans l'ombre à Buriram, et demeure encore loin des meilleurs en ce début d'année. Néanmoins, l'habituel programme de développement intense de la marque autrichienne pousse à l'optimisme.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
S'il est un constructeur qui a plutôt fait profil bas en ce début d'année, c'est bien KTM. La marque autrichienne n'avait jusqu'ici fait parler d'elle que pour une mauvaise raison, à savoir l'accident de Pol Espargaró à Sepang et le forfait de l'Espagnol qui s'en est suivi pour Buriram.
En Thaïlande, les Oranges sont de nouveau restés très discrets, aussi bien dans le paddock que dans les résultats finaux. Les deux pilotes du constructeur de Mattighofen, Bradley Smith et Mika Kallio, ont en effet bouclé cette deuxième séance d'essais hivernaux aux 18e et 19e positions, bien loin que ce que pourrait leur laisser espérer leur fin de saison en trombe de 2017.
Pourtant, on ne peut pas dire que les deux hommes ont chômé. Pas d'animosité entre eux, bien que l'Anglais ait damé le pion au Finlandais dans l'attribution du second guidon disponible pour la campagne 2018, mais au contraire une répartition des tâches rendue nécessaire par la kyrielle de nouveautés proposées par KTM.
Répartition des tâches entre Smith et Kallio
À Kallio, donc, les essais des différents châssis et bras oscillants. À Smith le travail sur les suspensions et les carénages, au nombre de deux, apportés à Buriram. "Je me suis concentré sur le package aérodynamique et sur les suspensions, et je sens que nous faisons des progrès dans ces deux domaines", souligne ainsi l'Anglais. "C'était bien de tout essayer ici et de commencer à apprendre la piste un peu mieux. Si l'on regarde les temps au tour, je pense que nous sommes davantage dans le coup lors de ces tests qu'en Malaisie."
Les temps au tour sont, certes, une poignée de dixièmes plus rapides que ceux réalisés à Sepang, mais cette progression demeure bien hypothétique alors que le tracé de Buriram est plus court que son pendant malaisien. D'autant plus que la hiérarchie semble s'être considérablement resserrée cette année, avec une bonne quinzaine de pilotes dans la même seconde – 20 si l'on prend le premier jour de roulage.
Néanmoins, Smith assure être satisfait du bilan de ces derniers tests, alors que l'échéance du Qatar approche désormais à grand pas. "C'est bien mieux qu'en Malaisie", insiste-t-il. "Ce n'est toujours pas où nous voulons être, mais c'est bien mieux qu'en Malaisie. J'ai trouvé que nos temps au tour ont été compétitifs, ainsi que notre rythme. Nous manquons un peu sur un tour, mais j'ai progressé sur ces trois jours, à la fois sur un tour lancé et sur le rythme de course, ce qui n'arrive pas toujours si on considère que nous travaillons encore sur ce point."
De l'aveu de l'Anglais, la KTM a d'ores et déjà progressé au niveau de la stabilité en entrée de virages. Un élément qui va sans doute de paire avec le test de deux nouveaux carénages. "[Nous avons gagné] un peu en entrée de virages", reprend Smith. "Nous étions vraiment en difficulté sur les freins et c'est une chose sur laquelle KTM était très fort et où nous avions de bonnes sensations."
Il faudra cependant franchir un cap supplémentaire si la marque autrichienne souhaite débuter 2018 comme elle avait fini 2017, c'est-à-dire en pouvant prétendre à la Q2 sur une base régulière.
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