Le Mans vu par les pilotes français
Ils sont quatre à être engagés en tant que titulaires en Championnat du monde cette année. Pour Motorsport.com, Jules Danilo, Fabio Quartararo, Loris Baz et Johann Zarco livrent leur regard sur Le Mans et le GP de France.
Ton meilleur souvenir au Grand Prix de France en tant que pilote
Loris Baz
"2015 parce que c'était mon premier. Se retrouver pour la première fois sur la grille de départ du Grand Prix de France, c'était vraiment spécial, en plus on avait fait une moto aux couleurs de la France. J'ai vraiment un excellent souvenir de ce Grand Prix."
Fabio Quartararo
"J'en ai fait deux et mon meilleur souvenir ça a été ma pole position la première année, en 2015. Bien sûr, ça n'a été que sur un tour, mais j'ai réussi à la faire."
Johann Zarco
"2015, l'année où j'ai fait un podium, parce que j'ai pu partager avec le public jusque sur le podium."
Jules Danilo
"Je dirais le dernier, parce que le vendredi je me sentais vraiment très à l'aise sur la moto. À 30 secondes de la fin j'étais encore premier et au final j'ai terminé la journée troisième. Je pense que je me suis un peu enflammé parce que le lendemain je me suis mis la plus grosse chute de ma vie. Forcément, je suis parti loin en qualifs, ensuite, en course, j'ai fait trois virages avant de me faire percuter. Je garde quand même en mémoire cette journée du vendredi, qui était très positive et qui m'a prouvé que quand je me sens bien ça peut le faire."
La performance qui t'a marqué en tant que spectateur
"En 2008, quand [Valentino] Rossi qui a gagné la course. J'étais présent avec la Minibike Academy, c'était un programme encadré par la FFM, et on était dans la tribune Rossi, dans la chicane Dunlop. Je me souviens de ce Grand Prix, c'est peut-être un de mes meilleurs souvenirs en tant que spectateur."
"J'ai le souvenir du premier podium de Jonas [Folger] en 2009. C'était aussi ma première année et ça m'a marqué."
"Il y en a deux. Je me souviens d'une bagarre entre Randy [de Puniet] et [Dani] Pedrosa en 250cc, l'année où Randy a joué le titre jusqu'au bout et c'est Dani qui l'a emporté. C'était vraiment un super Grand Prix. Sinon, Randy et Sylvain [Guintoli], l'un sur la Kawa et l'autre sur la Tech3, tous deux en tête après quelques tours. On va essayer de faire pareil cette année !"
Ton virage préféré au Mans
"L'enchaînement des S Bleus."
"Peut-être juste avant l'avant-dernier virage, il y a une chicane, un droite... C'est le virage 11, les S Bleus."
"La Chapelle ; j'aime bien le freinage en descente et le virage qui s'ouvre. Et je dirais aussi la chicane du Chemin aux Bœufs ; j'aime le changement d'angle, c'est une chicane rapide."
"Je dirais le Chemin aux Bœufs ou les S Bleus, c'est la partie la plus sympa. Malheureusement, Le Mans n'est pas vraiment un circuit qui me plaît au niveau du tracé."
L'endroit où le public est le plus chaud
"Les virages 2 et 3, c'est là que ça crie le plus !"
"Peut-être la sortie du Chemin aux Bœufs, sur la partie pelouse. Surtout au warm-up le matin, parce qu'au Mans les spectateurs arrivent très, très tôt et en général il fait froid le matin, or il y a là toute la chaleur du public qui se mêle à l'humidité."
"J'aime bien à partir de la sortie du Musée, le Garage Vert. II n'y a plus vraiment de tribune, c'est plutôt une tribune naturelle, disons, et on voit qu'il y a vraiment du monde sur le côté. Et même après le Chemin aux Bœufs, avant les S Bleus, cette colline verte... Une vraie tribune naturelle. Si on fait quelques journées d'entraînement au Mans, c'est vert, et quand on court c'est noir. Ça marque."
"Le public est chaud un peu partout ! Ceci dit, mon premier souvenir du Mans ce sont les 24 Heures : j'avais 18 ans, j'ai fait le départ et je me souviens de la tribune dans la ligne droite. Au Mans, quand on prend le départ des 24H, on est dos à la tribune et on sent le public derrière soi, c'est vraiment impressionnant. C'est mon souvenir le plus dingue à ce niveau : sentir le public derrière, pas un bruit, aucune moto d'allumée et n'entendre que le bruit du public. C'est vraiment spécial et, avec cette tribune dans la ligne droite, ça fait partie des beaux circuits pour l'ambiance. Quand on roule en Grand Prix, on voit le public sur la grille de départ, mais à partir du moment où on part, on fait abstraction et on ne s'en rend plus compte."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Meilleurs commentaires
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.