Le Mugello ne convient pas aux Honda de Márquez et Pedrosa

Marc Márquez et Dani Pedrosa étaient relégués à respectivement six dixièmes et une seconde du temps de référence cet après-midi, la première séance ayant été perturbée par une piste humide empêchant toute hiérarchie représentative.

Selon Pedrosa, c'est la nature même du circuit qui coûte cher aux Honda : "Notre point fort, c'est le freinage. [Ici], il n'y a qu'un gros freinage. On peut y gagner du temps, mais sur le reste du circuit, nous en perdons surtout. L'écart est très grand et nous peinons à trouver un bon compromis.

"Surtout parce qu'ici, les virages s'enchaînent. Dès qu'on sort un peu de la trajectoire, ou qu'on attaque un peu pour rattraper le temps perdu, on sacrifie le virage suivant et on perd encore plus de temps dans le virage. C'est assez compliqué de trouver le bon équilibre entre chaque virage pour conserver de la vitesse."

Une faiblesse à l'accélération

Márquez, quant à lui, pointe du doigt la faiblesse qu'est l'accélération pour la Honda, surtout sur ce tracé aux 14 virages avec une longue ligne droite.

"Avec Honda, il faut toujours attaquer au maximum si on veut être rapide", commente le double Champion de MotoGP. "Ici, il y a beaucoup moins d'accélérations, donc on perd peut-être un petit peu moins sur ce point, mais il y a de nombreux changements de direction, des trajectoires fluides à la Lorenzo."

"J'avais de bonnes sensations lors de ces essais. Nous perdons encore du temps dans les accélérations, qui sont plus courtes, mais nous y perdons quand même du temps. Nous devons notamment nous concentrer sur la stabilité en sortie de virage. Quant au reste, je suis plutôt content de mes sensations au guidon."