"Le pire scénario possible" pour Lorenzo, en manque de confiance

Jorge Lorenzo s'est qualifié en quatrième ligne, chronométré à plus de six secondes et demi de Marc Márquez durant la phase décisive des qualifications du Grand Prix d'Australie.

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing

Contraint d'en passer par la Q1 étant donné qu'il ne figurait pas parmi les 10 pilotes les plus rapides au cumul des trois premières séances d'essais libres, le Majorquin s'en est sorti avec le deuxième chrono, synonyme d'accession à la phase suivante.

Il estime toutefois que les mauvais choix de certains autres pilotes, qui ont utilisé les slicks trop tôt, l'ont aidé à sortir ainsi de la Q1 : "En Q1, la piste n'était pas prête pour les slicks, on a donc eu de la chance d'accéder à la Q2 parce que certains pilotes ont fait un mélange de pneus et ils ont eu besoin d'un ou deux tours de plus pour être rapides."

"Mais, en Q2, ça a été un désastre avec les intermédiaires et ça l'a été encore plus avec les slicks, en termes de feeling. C'est le pire scénario possible ici : de très mauvaises conditions, un coup il pleut, un coup il ne pleut plus, des slicks, des pneus pluie…", constate Jorge Lorenzo, qui n'a pas réussi à se montrer compétitif lorsqu'il a enfin chaussé les slicks en Q2. "C'était probablement le pire moment pour aller un cran plus loin. Être en slicks dans ces conditions, avec des flaques d'eau… J'ai essayé mais je n'ai jamais senti que le pneu était prêt pour attaquer."

"Je n'avais pas confiance, surtout en milieu de courbe. Les autres pilotes ont attaqué dès le début, ils ont eu confiance dès le début et leurs pneus étaient prêts dès le début. J'ai probablement trop en tête mes mauvaises expériences dans ces conditions - mes chutes, mes blessures", reconnaît le pilote Yamaha, qui ne peut oublier la blessure que lui ont valu des conditions piégeuses à Assen, en 2013. "Et maintenant, les pneus sont différents de l'année dernière, beaucoup plus difficiles à faire monter en température, l'électronique apporte moins d'aide et on a les pires conditions de ces 10 dernières années ici, à Phillip Island, alors ça a été difficile."

"Le problème, c'est d'avoir confiance afin de suffisamment pousser pour faire monter les pneus en température, sachant qu'il y a des flaques dans les virages, qu'il fait très froid. Étant donné que je ne pousse pas assez, beaucoup moins que les autres, en étant plus lent de six secondes, je n'obtiens pas la température et je n'ai jamais le bon grip pour pouvoir attaquer", comprend le pilote espagnol.

De l'espoir d'une course aux conditions franches

Il s'élancera donc de la 12e place, dimanche, lorsque s'éteindront les feux sur le circuit de Phillip Island, à 16h heure locale (7e en France). Après deux jours aussi compliqués, qu'attend-il de cette course ? "Cela dépend des conditions", prévient-il. "S'il pleut, on n'est pas très loin, à environ une seconde ou une seconde et demi du plus rapide. Si c'est comme en qualifs, ça sera une course difficile, [il sera difficile] d'avoir le feeling et la confiance. C'est très dur pour moi, mais je vais essayer. Si la météo s'améliore, ça ira mieux."

Si Lorenzo espère pouvoir compter sur des conditions franches, vraiment sèches ou même véritablement mouillées, c'est qu'il estime en effet que sa compétitivité sur le mouillé s'est améliorée alors que la période estivale du championnat s'est révélée très humide. "À Assen et au Sachsenring, c'était mouillé et nos réglages n'étaient pas bons parce qu'on avait trop de poids sur l'arrière, mais le problème c'était l'avant. Quand on a commencé à changer l'équilibre de la moto, mon feeling sur l'avant s'est amélioré."

"Désormais, on n'est pas les plus lents sur le mouillé, on est plus ou moins en milieu de peloton. Ça n'est donc pas un désastre, comme cela peut l'être quand on est en slicks et que la piste n'est pas prête à ce que l'on attaque fort", pointe-t-il.

Casquette bleue Jorge Lorenzo Yamaha 2016
Casquette bleue Jorge Lorenzo Yamaha 2016, sur Motorstore.com 

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent "Aucune sensation" et une 5e ligne "frustrante" pour Valentino Rossi
Article suivant Pole, BMW et record : la très bonne journée de Márquez

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France