Le Sachsenring, une piste mal-aimée
De nombreux pilotes estiment que la fraîcheur du temps alliée à la typologie du virage 11 en font une des courbes les plus dangereuses du calendrier.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Dans une journée marquée par des températures basses et des averses, quelques pilotes du paddock se sont montrés particulièrement virulents quant à l’obligation de courir dans ces conditions.
Le passage délicat du circuit est constitué des trois uniques courbes à droite, et surtout la dernière d’entre elles, le virage 11, qui apparaît aux motos après toute une série de courbes à gauche.
Lorsque les machines déboulent, le flanc droit du pneu est en général très frais, un fait qui explique le nombre important de pertes adhérence et de chutes à cet endroit.
"Avec le froid, les gommes souffrent", explique Andrea Dovizioso. "Quand des camarades tombent, la peur est toujours présente quand on passe dans cette courbe. Beaucoup d’entre nous ne sont pas vraiment heureux de revenir ici ; cette piste ne plaît à personne."
Les pilotes Yamaha ont des avis contrastés sur le sujet. "Je n’ai pas couru sur un autre circuit en Allemagne", dit Jorge Lorenzo, victime d'une chute en essais libres sans gravité. "C’est évident que le virage 11 n’est pas le plus sûr au monde. Il faut voir si la sécurité peut être améliorée, si le Sachsenring continue d’être inscrit au calendrier. Je ne décide pas des lieux où nous courrons."
Espargaró incrimine la nature de la piste
Pour Valentino Rossi, "la piste est globalement agréable, et diversifiée. Même si j’aime ce circuit, le problème réside dans ce virage 11, qui est dangereux car nous l’abordons avec aucune température dans la moitié droite des pneus."
Quant à Aleix Espargaró, même s'il n'est pas tombé, il n’a pas la langue dans sa poche. "Si tu essayes d’être rapide à cet endroit, tu chutes. Il faudrait réfléchir si nous devons vraiment continuer à venir ici. Nous avons eu beaucoup de chance ces dernières années, rien de grave ne s’est passé. Cela n’a rien à voir avec le manufacturier, Michelin ou Bridgestone, peu importe, mais c’est surtout le dessin du tracé. Même avec des conditions plus clémentes, des accidents se sont produits par le passé", ajoute le pilote catalan.
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