Lorenzo comprend mieux la Ducati et n'a aucun regret
Le triple champion du monde savait qu'il lui faudrait du temps avant de s'adapter à la Ducati, mais il se félicite d'avoir progressé durant la dernière journée d'essais de Phillip Island.
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Ducati Corse
En grande difficulté ces deux derniers jours, Jorge Lorenzo semble avoir trouvé un début de réponse à ses interrogations. Ses performances en ont d'emblée témoigné ce vendredi, sachant que dès l'entame de la journée il s'est montré plus rapide d'une demi-seconde que ce qu'il avait affiché précédemment.
Alors que la fenêtre des 1'29 s'était jusqu'alors refusée à lui, il l'a plusieurs fois visitée en début de matinée avant de la retrouver en fin de journée, passé la période la plus chaude. C'est à ce moment-là qu'il a enregistré sa meilleure performance, en 1'29"342, soit un gain de huit dixièmes et demi en comparaison d'hier.
"Mon objectif était de tourner en milieu de 1'29 et j'y suis arrivé sur beaucoup de tours [six, ndlr], et les autres, je les ai faits dans la fenêtre basse des 1'30, c'est donc une bonne progression", se félicite Jorge Lorenzo.
Le pilote espagnol met ce gain de temps sur le compte de son adaptation à la Ducati, un processus complexe et de longue haleine, mais qui semble progresser peu à peu.
"Aujourd'hui plus que la moto, on a amélioré ma compréhension de comment être plus proche du maximum sur cette piste et avec cette moto, et j'y suis arrivé", se réjouit-il. "Bien sûr, on n'est pas ici au niveau de se battre pour la victoire, mais on peut l'être sur d'autres pistes. On doit donc continuer à travailler pour rendre la moto plus compétitive sur toutes les pistes et dans toutes les circonstances, avec tous les pneus."
"Des façons opposées de piloter"
Au terme de sa troisième séance au guidon de la Ducati, le Majorquin sait pertinemment que la route est encore longue et que son changement de constructeur après neuf ans de fidélité à Yamaha ne peut être parfaitement fluide. "Cela reste très difficile pour moi, parce que ce sont des motos complètement différentes, ce sont des façons opposées de piloter et d'en tirer le maximum", rappelle-t-il.
"Pour le moment, la Ducati n'a pas de vitesse en virage, il faut continuer à beaucoup freiner et il faut être agressif sur l'accélérateur", poursuit Por Fuera. "C'est un pilotage complètement différent. Je comprends cela peu à peu, et je l'ai beaucoup mieux compris en particulier aujourd'hui. Mais il faut encore du temps et des kilomètres avant que j'en tire le maximum - en tout cas, avec cette moto, car il est clair, je voudrais faire en sorte qu'elle tourne mieux à l'avenir."
Finalement huitième de cette séance, à 0"793 de celui qui l'a remplacé chez Yamaha, Jorge Lorenzo a-t-il un pincement au cœur en voyant Maverick Viñales caracoler au sommet des feuilles des temps ? "Je ne regrette pas ma décision, je suis très heureux", promet-il. "Tout le monde me traite très bien, je me sens très bien dans l'équipe, ils sont très professionnels. Je me sens très bien en particulier avec Christian [Gabarrini, son ingénieur, ndlr], mais aussi avec les autres. Je suis très, très content."
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