Lorenzo compte décider de son avenir en "capitaine"

Quelques jours avant le Grand Prix du Qatar, le Champion du monde en titre a reçu une proposition de renouvellement de contrat de la part de Yamaha. Valentino Rossi a lui aussi reçu une offre, qu'il a rapidement signée au contraire de l'Espagnol.

S'il a fait savoir qu'il n'avait pour l'heure aucune autre offre sur la table, Lorenzo souhaite prendre le temps de la réflexion. Lors d'un événement promotionnel en début de semaine, son manager a d'ailleurs fait savoir que Yamaha n'exigeait pas de réponse immédiate.

"L'offre de Yamaha a une deadline, comme elles l'ont toutes à ce niveau. Mais la marge est large, au-delà de la course de Jerez ou même du Mans", a indiqué le manager, citant les quatrième et cinquième Grands Prix de la saison, au programme respectivement dans quatre et six semaines. "En outre, Jarvis nous a assurés que si Jorge a besoin de plus de temps pour réfléchir, il l'aura", a-t-il par ailleurs ajouté.

Pour autant, l'annonce dès samedi de la prolongation de contrat acceptée par Valentino Rossi continue de faire grincer des dents. "Il apparaît à présent que la chose normale aurait été de renouveler le contrat et que ce qui est anormal c'est de ne pas l'avoir fait avant le début de la saison, mais c'est loin d'être la réalité. Ni les pilotes Honda ni les pilotes Ducati n'ont d'offres de renouvellement ou d'offres provenant d'autres équipes. La chose normale, c'est de commencer à discuter au bout de cinq ou six courses, pas de signer avant le début de la saison", soutient un membre de l'entourage de Jorge Lorenzo.

Quant au pilote, il assure vouloir garder le contrôle de la situation : "J'ai toujours été le capitaine de ma vie et je prends moi-même toutes mes décisions, qu'elles soient professionnelles ou personnelles." Dont acte.

Avec Germán Garcia Casanova, Pablo Elizalde et Oriol Puigdemont