Résumé de course

Lorenzo - "Ma décision de changer de pneu m'a fait gagner"

Après deux éditions moins favorables, Jorge Lorenzo a fait sien ce Grand Prix du Qatar 2016, qu'il remporte depuis la pole position comme ce fut le cas en 2012 et 2013.

Le vainqueur Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha

Michelin Sport

Le vainqueur Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Podium : Le vainqueur Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Podium : Le vainqueur Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Le vainqueur Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha

Cette fois-ci, sa pole était synonyme de record (la 62e toutes catégories confondues) et sa victoire a elle aussi un goût d'Histoire : non seulement il est le premier depuis Casey Stoner en 2009 à remporter la première manche d'une saison après avoir déjà gagné la dernière de la saison précédente, mais cette fois il ajoute la particularité d'avoir changé de manufacturier entre temps, ce qui n'était pas le cas de l'Australien à l'époque.

Et c'est précisément à sa paire de pneus que l'Espagnol estime devoir sa victoire. En particulier à son choix de monter à la dernière minute la gomme tendre à l'arrière, un choix personnel, qui allait à l'encontre de ce que lui conseillait son technicien pneus. "Il voulait que j'utilise le [plus] dur, mais ma décision m'a fait remporter la course", juge Lorenzo, qui ne fait pas dans la demi-mesure pour évaluer sa performance : "Pour moi, c'est l'une des trois meilleures courses de ma carrière."

"Le fait est que je n'étais pas être très rapide au warm-up, avec le pneu [le plus] dur. À l'inverse, Maverick Viñales avait le pneu soft et il était de plus en plus rapide. Cela m'a fait m'interroger et m'a poussé à choisir le soft", explique le pilote Yamaha. "Normalement, le pneu soft est très usé à la fin de la course, mais cette fois c'était l'inverse. Ça allait de mieux en mieux."

C'est en enregistrant le meilleur temps de la course (un nouveau record à Losail) à trois tours de l'arrivée, que Jorge Lorenzo s'est enfin détaché de ses adversaires, qui ne parviendront plus à le menacer. "Je glissais beaucoup, mais j'ai pu être très rapide dans les derniers tours. J'ai fait la différence dans les trois derniers tours", explique-t-il.

Ducati sur sa route

C'est dans le neuvième tour que le pilote Yamaha a pris les commandes. "Quand Iannone et Dovizioso étaient en tête, le rythme n'était pas très élevé. J'ai décidé de les passer à la moitié du tour, pour pouvoir creuser l'écart dans les deux derniers secteurs et éviter qu'ils me passent en ligne droite", explique-t-il, pourtant longtemps suivi par Dovizioso avant ce coup de grâce final.

Cette confrontation contre les Ducati tombe à point nommé, puisque la marque italienne représente la meilleure option de l'Espagnol s'il devait envisager de quitter Yamaha à la fin de cette année. "Ce qui est arrivé aujourd'hui en course m'a permis de marquer 25 points et me met très en confiance, mais cela ne décide pas de mon avenir", promet-il toutefois.

"Il est très important de commencer la saison sur le podium", souligne Jorge Lorenzo, qui n'avait pas connu ce succès ces deux dernières années : "En 2014 je suis tombé et je n'ai marqué aucun point, ça avait été terrible pour moi, puis l'année dernière je ne suis pas monté sur le podium. Une victoire c'est donc une parfaite façon de commencer la saison. Cela me procure une grande confiance."

Jorge Lorenzo a une nouvelle fois démontré aujourd'hui qu'il était capable de produire une performance imparable au terme d'un week-end pourtant marqué par les petites phrases et le contexte tendu des négociations de contrats qui se jouent actuellement en coulisses. "Une image vaut plus que mille mots", dira-t-il en conférence de presse en référence à son geste, étudié, dans le parc fermé : celui d'intimer aux bouches de se fermer. Le message est clair.

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