Lorenzo, 13e : "Des petits brins de malchance" qui font la différence
Tandis que son équipier Marc Márquez donnait tout jusque dans les ultimes mètres du Grand Prix au Qatar pour tenter de dérober la victoire à Andrea Dovizioso, Jorge Lorenzo sauvait les trois petits points gratifiant la treizième position à l'arrivée.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Les trois petites unités marquées par Jorge Lorenzo au Qatar ont tout de même leur importance, puisqu'elles permettent à l'équipe d'usine Honda de sauver la face en évitant de voir son team satellite LCR inscrire plus de points, après que Cal Crutchlow se soit hissé sur la troisième marche du podium et que Takaaki Nakagami ait été récompensé par une solide neuvième position.
Dernier représentant Honda du jour, donc, c'est un Lorenzo diminué que l'on retrouvait au parc fermé. Celui qui avait prévenu avant le GP qu'il s'agissait là pour lui d'une "course de survie", en raison de ses nombreuses douleurs et du manque de connaissance de sa moto 2019, n'était cependant pas abattu, sachant bien ce qui l'a amené à conclure la manche inaugurale de la saison sur une note si passable.
Dans un inconfort finalement quasi-permanent, c'est d'ailleurs sur son aisance que Lorenzo a essayé de travailler durant l'essentiel du week-end. Arrivé avec des requêtes très spécifiques après son aventure Ducati, le Majorquin utilisait par exemple ce week-end une selle en gomme.
"Ce n'est pas du cuir. C'est comme de la crème… C'est le matériau que j'aime. Le brun, le bon. De ce côté-là, nous sommes bien", sourit-il. "Il nous faut juste modifier d'autres choses au niveau de l'ergonomie de la moto. Nous nous en approchons mais devons encore progresser un petit peu. Il faudra une ou deux courses de plus pour être en mesure de tout corriger. Nous allons dans la bonne direction. C'est juste que la grosse chute [de samedi] a un peu détruit le bon week-end auquel nous nous attendions en EL1, lorsque nous avions très bien commencé."
La chute de samedi "a tout changé"
Un enchaînement d'éléments conjugués a placé Lorenzo en queue de peloton pendant le début du Grand Prix, le contraignant à une course relativement anonyme pour chasser les derniers points mis en jeu.
"Après la chute, nous n'avons plus jamais été aussi rapides que lors de la première journée", estime le Majorquin. "Sans celle-ci, je serais passé directement en Q2, probablement en seconde ou troisième ligne : bien plus vers l'avant, et ça aurait tout changé."
Comme s'il avait besoin d'aléas mécaniques pour agrémenter tout ceci, Lorenzo a vu son dimanche de course encore plus impacté par une petite défaillance dans les instants cruciaux de la mise en route.
"Nous avons aussi eu des problèmes avec l'embrayage depuis hier [samedi] et particulièrement aujourd'hui lors du tour de chauffe et sur les trois ou quatre premiers, où il patinait. Il m'a fallu fermer les gaz dans des parties rapides de la piste pour éviter de brûler l'embrayage. Je suis passé de la 16e à la 20e place et il a été encore plus difficile de remonter. Ce sont des petits brins de malchance pendant tout le week-end qui volent notre réel potentiel, je pense ; mais particulièrement la chute, car la blessure a été bien plus rugueuse par la suite."
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