Lorenzo - Márquez, "le plus rapide et le plus régulier" cette année
C'est désormais acté, Jorge Lorenzo transmet la couronne de Champion du monde à Marc Márquez, venu à bout des espoirs mathématiques de ses rivaux en remportant le Grand Prix du Japon, dimanche.
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
Conscient depuis longtemps que la saison du pilote Honda avait pris une autre dimension que la sienne, le Majorquin accepte ce passage de témoin sans frémir, et sait rendre hommage à la performance du nouveau champion.
"Au début de la saison, en particulier, la Honda n'était pas très compétitive sur certaines pistes et il s'est investi personnellement, en tant que pilote, pour être plus aux avant-postes", souligne Lorenzo. "Il n'a pas fait beaucoup de fautes pendant la saison, uniquement en essais. En course, il n'est presque jamais tombé, à l'exception du Mans. Il a été le plus rapide et le plus régulier, il gagne donc le championnat et on doit l'applaudir pour sa saison."
Pour sa part, le pilote Yamaha a vu ses derniers espoirs s'envoler dans une chute, la troisième qu'il connaît en course cette année. La deuxième place qu'il occupait lorsqu'il est parti à la faute lui aurait permis de conserver une infime chance mathématique de contrer Márquez au championnat, mais elle lui aurait surtout consenti de reprendre l'avantage sur Rossi, à qui il est opposé dans la quête du statut de dauphin.
"C'était vraiment dommage de tomber à Motegi, parce que je n'étais qu'à cinq tours du podium et cela aurait été suffisant pour reprendre la deuxième place au championnat", regrette-t-il. "J'ai dit à Andrea [Dovizioso] qu'il aurait dû me passer plus tôt et comme ça je ne serais pas tombé ! J'ai essayé d'attaquer un peu plus dans ce virage et j'ai perdu l'avant."
Avec encore 14 points de retard sur son coéquipier et trois manches à disputer, Jorge Lorenzo voit ses chances de repasser devant Valentino Rossi plutôt maigres. "C'est un peu difficile à présent, parce qu'il ne reste que trois courses, mais tout est possible et en particulier cette année, alors voyons voir quelle sera la météo demain et comment je me sentirai sur la moto", suggère-t-il.
Prudence s'il pleut
La météo est en effet au cœur des esprits à la veille des premiers essais du Grand Prix d'Australie, épreuve aussi adorée que crainte par les pilotes. "Lorsque les conditions sont parfaites, Phillip Island est un circuit génial sur lequel rouler. Il est merveilleux et très rapide, on peut prendre beaucoup de plaisir sur la moto. Par contre, quand il fait froid, qu'il y a du vent ou même qu'il pleut, c'est le contraire. Il est assez piégeux, certaines portions sont très rapides et sont donc dangereuses en cas de chute, il faut faire attention", pointe Lorenzo.
"C'est comme ça, il faut gérer cela et voyons voir si on aura de la chance et une météo quelque peu meilleure que celle à laquelle on s'attend", conclut l'Espagnol, monté cinq fois sur le podium du Grand Prix d'Australie sur ses sept participations en catégorie MotoGP (il était forfait en 2011). Ce fut le cas systématiquement ces quatre dernières années, et il compte entre autres une victoire, acquise en 2013 alors qu'il partait de la pole position.
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