Lorenzo : "On est bien meilleurs que cette 22e position"

Le pilote espagnol a bouclé la troisième journée d'essais à Buriram en fond de classement, après avoir à contre-courant dédié sa journée à des simulations de course.

Jorge Lorenzo, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Jorge Lorenzo, Ducati Team
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Pour Jorge Lorenzo, ces essais de Buriram auront été le parfait négatif de ceux de Sepang. Dans tous les sens du terme. Car après des résultats brillants en Malaisie où le Majorquin avait signé le record non-officiel du circuit, les tests en Thaïlande se sont quant à eux avérés beaucoup plus douloureux.

Le triple Champion du monde a ainsi semblé toucher le fond aujourd'hui, avec seulement le 22e temps à son actif, et le 16e au global de ces trois journées d'essais. Relégué à presque une seconde des meilleurs chronos, l'Espagnol n'a pas caché dès hier rencontrer des difficultés avec le châssis envisagé par le constructeur italien en vue de 2018.

Retour sur la GP17

Peu à l'aise, et dans l'impossibilité d'apporter des changements drastiques sur sa machine, Lorenzo a donc choisi de se raviser sur la moto utilisée par l'équipe en 2017, en empruntant une GP17 à l'équipe Pramac. "Aujourd'hui, comme la première journée, ça a été difficile", observe l'Ibère. "Pas de confiance, très loin des leaders, donc c'est pour ça que dans une situation difficile on a décidé d'essayer de nouveau l'ancienne moto."

Le numéro 99 a donc pris le parti de dresser des comparaisons entre les deux dernières Desmosedici, dans l'idée d'en fusionner les meilleurs aspects. "Cela a été important d'essayer de nouveau l'ancienne moto qui a toujours des points meilleurs que la nouvelle, mais aussi des points moins bons", souligne-t-il. "Mais si je devais choisir aujourd'hui, je pense que je choisirais la nouvelle moto, qui a un plus gros potentiel. Je ne peux pas entrer dans les détails mais d'une manière générale, le châssis a toujours des points négatifs que je n'aime pas trop."

Au-delà de ce recours à l'ancienne moto, Lorenzo a travaillé aujourd'hui sur son rythme de course, à l'heure où la majorité des pilotes ont préféré souder les progrès apportés sur leurs machines respectives au cours de ces trois jours, et ce afin de se situer dans la hiérarchie, tout en ayant dorénavant une vision plus claire des limites de la piste asiatique.

C'est donc à contre-pied que l'Espagnol s'est attelé à des simulations de course. "À Sepang, le troisième jour, j'ai terminé en tête, et ici 22e", rappelle-t-il. "Mais je répète que l'on ne peut pas tirer de conclusions de cette journée, car tous les pilotes tentaient de claquer un temps le matin, et moi j'étais en pneus usés, et quand j'ai mis des pneus neufs, c'était pour une simulation de course, donc je n'étais pas aussi agressif. On ne peut pas prendre aujourd'hui pour une conclusion. On est bien meilleurs que cette 22e position, probablement pas dans le top 3, mais aussi pas dans les trois derniers."

Avec Michaël Duforest

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