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Lorenzo face à l'après-Mugello après une victoire "magique"

Avant qu'on puisse le citer en favori du Grand Prix de Catalogne, le Majorquin prévient : les caractéristiques de chaque piste pèseront dans l'équation. Il n'empêche qu'il a passé un cap...

Le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team, avec Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Sur le podium : le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Sur le podium : le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team, Andrea Dovizioso, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Sur le podium : le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team
Le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team
Le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team
Sur le podium : le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team, Gigi Dall'Igna, le manager de Ducati Team

Jorge Lorenzo arrivera à Barcelone, jeudi, encore galvanisé par sa première victoire avec Ducati, acquise qui plus est sur les terres du constructeur italien. "Un moment magique", sans doute en partie gâché par les discussions extra-sportives et l'assurance, au moment de monter sur le podium du Mugello, que son avenir au-delà de 2019 ne s'écrirait pas en rouge.

Après avoir essuyé bien des critiques durant 23 courses, le Majorquin n'était pas peu fier de rappeler à chacun sa valeur de quintuple Champion du monde. Vingt-trois courses sans victoires – une disette quasiment aussi longue que la période qui a précédé son premier succès mondial, en 125cc, en 2003 – et une saison 2017 qui, pour la première fois en neuf ans, l'avait vu figurer en dehors du trio de tête du championnat : ce scénario avait beau ne pas être valorisant, Lorenzo n'est pas homme à perdre foi en lui. À l'heure de sabrer le champagne en Italie, il l'assurait : sa victoire était celle de la persévérance.

"Gagner avec Ducati, au Mugello, c'est un rêve, c'est très, très spécial. Mais gagner une course en MotoGP après un an et demi sans victoires et beaucoup de moments difficiles, beaucoup de moments où vous vous dites que le résultat n'arrive pas, où vous travaillez de plus en plus dur et que le résultat n'arrive pas, beaucoup de critiques, les gens qui disent que vous ne pourrez jamais gagner avec cette moto et le faire enfin grâce à ça [il montre sa tête, ndlr], c'est génial."

"C'est un exemple de force d'esprit, de détermination, de fierté et [de la capacité à] ne jamais abandonner. On peut tous faire des choses si on continue à travailler, si on le veut et qu'on pousse pour ça", analysait le pilote espagnol, assurément libéré du poids de la critique maintenant qu'il a gagné cette partie-là de son pari.

L'une de ses trois plus belles courses

Jorge Lorenzo fait désormais partie des rares pilotes MotoGP qui ont été en mesure de gagner avec deux constructeurs différents, le seul à y être parvenu avec Yamaha et Ducati. Et cette victoire en rouge, pour le symbole très fort qu'elle représente dans l'Histoire du championnat et dans son parcours personnel, s'inscrit directement dans les plus beaux moments de sa carrière.

"J'ai dit que c'était le plus beau jour de ma vie, mais j'ai peut-être été un peu trop vite à le dire", souriait-il à l'heure où il parvenait à prendre un peu de recul sur ses émotions. "La Malaisie en 2010, mon premier titre en MotoGP, ça a été quelque chose d'unique, c'était la première fois. Et puis il y a aussi ma première victoire en 125cc et ma première victoire en MotoGP. Mais pour ce qui est de la victoire en elle-même, elle est dans le top 3, c'est certain, avec le Brésil 2003 et Estoril 2008. Un moment très heureux."

Cette victoire, il l'a expliqué, a été le fruit d'avancées techniques, une Ducati un peu plus adaptée à ses requêtes et lui ayant ainsi permis de se sentir plus à l'aise et d'exprimer son pilotage tel qu'il le souhaitait. Est-ce à dire qu'un cap est franchi et qu'il pourra désormais rééditer un tel succès ? "Cela dépend de la piste", prévenait-il d'emblée.

"[Au Mugello], on avait des problèmes de graining, mais je crois que c'était le cas de tout le monde compte tenu des caractéristiques de l'asphalte et de la piste. Au test de Montmeló, on n'a pas eu ce problème, alors cela donne forcément la possibilité d'attaquer plus pendant toute la course, sans avoir à économiser de la vitesse en virage. J'ai changé la façon dont je pilote dans les virages à droite, mais je ne peux pas en dire beaucoup plus", soulignait-il au moment de quitter l'Italie.

Reste à voir dans quel état d'esprit nous retrouverons Jorge Lorenzo cette semaine en Catalogne, alors que les questions extra-sportives ont, depuis, mené à une confirmation : cette saison sera sa dernière avec Ducati et il pourra à présent poursuivre son chemin sans ne plus avoir rien à prouver à personne.

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