Lorenzo : "Au niveau de la vitesse, je ne m'attendais pas à mieux"
Le pilote Ducati a connu un week-end anonyme dans le ventre mou du peloton, ce qui a néanmoins permis à l'équipe italienne de s'assurer de la charge de travail qui reste à accomplir sur la Desmosedici.
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Gold and Goose / Motorsport Images
Phillip Island risque bien d'être une épreuve qui fera date dans cette saison 2017 pour Ducati. D'une part bien sûr parce qu'Andrea Dovizioso a fortement compromis ses chances de titre en Australie. Mais aussi parce que le profil atypique du circuit a mis en exergue les progrès qui restent encore à réaliser sur la GP17.
En effet, il n'y a qu'à voir les difficultés de Jorge Lorenzo tout au long du week-end pour constater que les nombreux longs virages qui caractérisent le tracé de la côte de Tasmanie ont mis à rude épreuve les Desmosedici.
Qualifié en 15e position, c'est à cette même place que le Majorquin a terminé l'épreuve une quarantaine de minutes plus tard, sans jamais avoir eu l'occasion de viser plus haut dans la hiérarchie. Un résultat qui n'a cependant pas surpris le numéro 99, d'autant plus que sa fin de course a été compromise par une forte dégradation de son pneu soft à l'arrière. "Je ne m'attendais pas à une course bien meilleure", admet-il. "Peut-être un peu moins de perte de grip à l'arrière car sur les sept derniers tours, c'était très difficile. Mais au niveau de la vitesse je ne m'attendais pas à mieux."
Le comportement en virage, point faible persistant de la GP17
Reste que ce Grand Prix d'Australie a permis de confirmer auprès des troupes de Bologne que le principal axe de travail à venir vise bien à remédier au comportement erratique de la Ducati en virage. "On peut prendre des informations sur ce qui n'a pas fonctionné ici pour essayer de faire une moto qui fonctionne mieux sur ce type de tracés, comme sur le Sachsenring", reprend Lorenzo. "Des circuits où il y a beaucoup de longs virages, où vous êtes longtemps inclinés. Pour ce type de pistes, la moto a besoin de beaucoup progresser. On a eu beaucoup de mal, toutes les Ducati ont eu du mal."
Il est vrai que la Ducati la mieux classée reste celle de Scott Redding, en 11e position. "On est fort au freinage, à l'accélération et sous la pluie, mais il y a encore des degrés sur la moto où vous ne pouvez pas vous pencher complètement [...], et quand vous devez rester longtemps sur l'angle, la moto avec l'accélérateur ne tourne pas. Il faut donc qu'on concentre le travail sur la nouvelle moto dans cette zone, pour être meilleur sur d'autres pistes mais surtout sur ce type de circuits."
Un Grand Prix à oublier donc pour l'Ibère, qui se tourne déjà vers la prochaine manche, en Malaisie, ô combien plus favorable aux Rouges, comme en témoigne le succès signé l'an passé par son coéquipier Dovizioso. "On a essayé, j'ai fait de mon mieux en course, mais ça n'a pas fonctionné. La Malaisie sera bien mieux", a ainsi assuré Lorenzo. Confirmation ou infirmation dès le week-end prochain à Sepang.
Avec Michaël Duforest
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