Lorenzo teste un nouveau châssis, sans succès

Le pilote Ducati a retrouvé une piste qui lui convient beaucoup plus que celle de Buriram, mais il a aussi testé une option de châssis qui "n'a pas fonctionné".

Jorge Lorenzo, Ducati Team

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Gold and Goose / Motorsport Images

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Nous avions quitté Jorge Lorenzo 22e sur 24 pilotes lors du dernier jour d'essais en Thaïlande – et 16e au classement combiné de ce deuxième test de la pré-saison. Semblant perdu alors qu'il avait mené la séance précédente, il s'était même fait prêter une GP17 initialement pilotée par Danilo Petrucci, en vain. Nous l'avons retrouvé jeudi bien mieux classé, lui qui n'a pas quitté la partie haute de la hiérarchie au cours de cette première journée de roulage au Qatar.

Auteur à Sepang d'un chrono record, le Majorquin n'était plus que l'ombre de lui-même deux semaines plus tard à Buriram, mais il retrouve à présent un rythme beaucoup plus convaincant sur la piste de Losail, qui accueillera dans quinze jours le premier Grand Prix de la saison. Il a pourtant fait savoir qu'il n'avait pas opéré de profond changement de réglages sur sa machine en comparaison de la séance précédente, estimant plutôt que le passage d'une piste à l'autre était à l'origine de ces montagnes russes.

En toute honnêteté, le pilote espagnol admettait même jeudi soir que la contre-performance de Buriram était en partie de sa responsabilité. "Ce qui s'est passé en Thaïlande, c'est que j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter au circuit, beaucoup plus que d'habitude. Il est possible que cela soit venu un peu plus de moi que de la moto", a-t-il fait savoir, laissant entendre par ailleurs qu'il n'était pas arrivé en Thaïlande très en forme : "Je travaille aussi pour améliorer ma condition physique, que j'ai un peu perdue cet hiver [en participant à] beaucoup d'événements. Je suis en train de la récupérer ici."

Un châssis plus rigide

Quoi qu'il en soit, Ducati se devait d'avancer sur le front technique, aussi jeudi, sur la base des enseignements tirés du test perturbé de Buriram, la marque proposait une nouvelle solution sensée associer les points forts du châssis de la GP17 et de celui de la GP18. Indiquant qu'il ne s'agissait "pas complètement [de] la moto de 2017", Jorge Lorenzo a toutefois concédé que cette option n'avait pas répondu à ses attentes.

"Nous avons ici un châssis pour essayer de simuler la performance de celui de 2017, mais cela n'a pas fonctionné", explique-t-il, précisant qu'il s'agit d'un châssis "un peu plus rigide". "Il sera compliqué de faire un mix entre le moteur et le châssis. Pour le moment, nous nous concentrons donc sur la nouvelle moto et je pense que nous avons de la marge de progression."

"Je pense que la moto a du potentiel mais il faut que l'on comprenne de quelle manière disposer de ce potentiel à la perfection. Nous n'avons pas encore trouvé", précise Por Fuera, cinquième jeudi à 0"370 du leader.

Malgré un bilan plus positif qu'il y a deux semaines, cette première journée de roulage à Losail a mis au jour un point perfectible, celui de performances qui s'abaissent en même temps que le thermomètre. Ce sera l'un des axes de travail de ce vendredi, au même titre que le feeling général sur l'avant de la machine, que le pilote souhaite améliorer.

"J'ai pu être très bon dès le début [de la journée], avec un bon rythme, jusqu'à la dernière heure. Quand la température de la piste s'est abaissée et qu'il y a eu plus d'humidité, je n'avais plus les mêmes sensations. Il faut que l'on comprenne pourquoi", explique Lorenzo, qui a signé son meilleur temps peu avant 18h, à l'instar de Marc Márquez mais bien plus tôt que les meneurs du jour.

"On a aussi changé les pneus et tout a changé, mes sensations ont changé. Mais jusqu'à la dernière heure j'étais très compétitif et j'ai mené le classement pendant quelques heures. Je me sens donc beaucoup mieux désormais", retient-il.

Avec Oriol Puigdemont

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