Lorenzo frappe à la porte de Petronas Yamaha SRT pour 2021
Déjà cité pour un guidon chez Pramac la saison prochaine, Jorge Lorenzo s'est offert à l'équipe Petronas en vue de 2021.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Absent du paddock depuis l'accident dont il a été victime lors des premiers essais libres du Grand Prix des Pays-Bas, fin juin, et forfait actuellement pour sa quatrième épreuve de suite, Jorge Lorenzo est pourtant celui dont tout le monde parle ce week-end en Autriche. Après une prise de contact des plus compliquées avec Honda, le pilote espagnol en est arrivé à la conclusion que rompre son contrat avec son équipe actuelle était la solution lui qui lui offrait le plus de garanties pour la dernière phase de sa carrière. Seulement, cela s'apparente à un triple saut périlleux, étant donné le nombre de facteurs entrant en compte.
Le premier élément, de taille, est le contrat dont il dispose avec Honda et qui expire à la fin de l'année prochaine. En ce sens, le message envoyé par le constructeur japonais est sans équivoque. "Nous ne savons rien, simplement que Jorge a un contrat en vigueur et que les contrats, on les signe pour les appliquer", commente Alberto Puig, team manager Repsol Honda.
La déclaration d'intention de Honda, c'est une chose. Mais la gêne, pour ne pas dire la colère, provoquée auprès des responsables de la marque par l'attitude du #99 en est une autre, comme cela lui a d'ailleurs été signifié. Le constructeur espère désormais que son pilote va s'exprimer clairement sur ses intentions, afin de pouvoir prendre les mesures appropriées lorsqu'arrivera le moment de s'asseoir autour d'une table et de négocier la rupture du contrat.
Albert Valera, l'agent de l'Espagnol, a assuré ce vendredi à Motorsport.com qu'il n'y a à ce jour toujours rien d'établi et que la possibilité que le Majorquin exécute son contrat jusqu'à son terme, fin 2020, existe toujours bel et bien. "Au-delà [de cette date], je pensé que ce sera compliqué", concède-t-il.
À ce stade, Lorenzo dispose de deux pistes. D'une part, l'option qui a fait trembler le paddock jeudi et qui le verrait rejoindre Pramac dès 2020, avec une possibilité de retrouver l'équipe officielle Ducati en 2021. D'autre part, et ce n'est pas moins surprenant, celle de retrouver une Yamaha en rejoignant le team Petronas en 2021.
"Ce que je fais, c'est que je prépare le terrain et cela m'amène à frapper à toutes les portes possibles", explique Albert Valera à Motorsport.com. Le fait est que le #99 a bien failli signer avec cette équipe dans le courant de l'année dernière, lorsqu'il a appris que Ducati ne lui renouvellerait pas sa confiance en 2019, mais il avait finalement opté pour le HRC. Un choix que, de toute évidence, il regrette aujourd'hui.
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