Lorenzo prêt à laisser le passé de côté, à Assen
Marqué par les incidents du passé, Jorge Lorenzo n'aborde pas le Grand Prix des Pays-Bas comme le rendez-vous le plus serein de sa saison. Il refuse toutefois de baisser les bras et tente de trouver un regain d'optimisme cette année.
Photo de: Yamaha MotoGP
Le Champion du monde en titre compte quatre succès à Assen, cependant il n'y a plus gagné depuis son unique victoire MotoGP sur place, décrochée en 2010. Après qu'il a été en 2011 et 2012 la victime innocente de divers accidents, l'édition 2013 a marqué un tournant dans son approche.
Blessé aux essais, sous la pluie, il avait marqué les esprits en disputant la course deux jours après avoir été opéré d'une fracture de la clavicule - c'était encore autorisé à l'époque ! - et en décrochant la 5e place. Il en conserve néanmoins une aversion pour les conditions météo piégeuses et pour cette piste, à laquelle il n'accorde sa confiance qu'avec prudence.
"J'ai ici des souvenirs mitigés. J'en ai de positifs, surtout en 125cc et 250cc, mais pas tellement en MotoGP mis à part cette victoire en 2010, ma deuxième place en 2009 et le podium de l'année dernière", détaille le pilote espagnol. "Les autres années, j'ai eu un mélange de malchance et de mauvaises sensations dans les conditions 'spéciales'."
"En tout cas, le passé c'est le passé", assure-t-il. "Les cinq dernières années font partie du passé et on aborde désormais l'avenir. L'année dernière, j'ai fini troisième avec une première partie de la course qui n'avait pas été mauvaise, et je pense que l'avenir sur cette piste peut être positif. On verra quelle sera la météo, mais je suis très optimiste pour l'avenir."
"Être en slicks par des conditions mixtes, avec des traces d'humidité, ce n'est pas une situation facile pour le pilote, en particulier avec ces motos, qui sont si puissantes et si lourdes. Mais si cela arrive, on doit le gérer de la meilleure façon possible", prévient Jorge Lorenzo. "L'année dernière, à Misano, j'ai été compétitif jusqu'à ma chute. Bien entendu, on espère que la course sera soit sur le sec soit sur le mouillé, mais si elle se court par des conditions mixtes, on devra gérer cela de la meilleure façon possible."
Barcelone n'aurait pas pu être pire
Jorge Lorenzo a d'autant plus la nécessité de se satisfaire des conditions qu'il rencontrera, qu'il doit rattraper son deuxième score vierge de la saison, enregistré à Barcelone. Si l'accident avec Andrea Iannone lui reste encore en travers de la gorge, il assure vouloir aller de l'avant.
"À Barcelone, ça n'aurait pas pu être vraiment pire", résume-t-il. "On a commencé le week-end en dominant, vendredi, sur la piste normale, mais samedi on a commencé à avoir du graining à l'avant et après ce qu'il s'est passé la piste a aussi été raccourcie, comme en F1. Avec le graining et la piste raccourcie, ça a été de pire en pire à chaque séance. Et, comme si ça n'était pas assez, j'ai eu l'accident avec Iannone."
"Le week-end de Montmeló n'aurait pas pu être pire, à part peut-être si je m'étais blessé. Je vais bien, je ne suis pas blessé et j'arrive ici deuxième du championnat, assez proche de Marc et avec un bon feeling pour l'avenir", assure le pilote Yamaha, qui a également indiqué qu'il participerait demain à la réunion de la Commission de sécurité, à l'instar de Valentino Rossi.
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