Loris Baz égale son meilleur résultat, non sans émotion
Loris Baz, Forward Racing Yamaha
NGM Forward Racing Team
Pour la deuxième course consécutive, Loris Baz a marqué au Mugello les points de la douzième place, un solide résultat qui le place en tête du clan Open pour la première fois de la saison. Sur sa lancée du Grand Prix de France, le pilote Forward a savouré son week-end sur la très rapide piste toscane, y trouvant d'emblée des sensations positives.
"Pendant la première séance, mes sensations étaient positives, surtout en considérant que cela faisait plusieurs années que je n'avais pas tourné sur cette piste. C'est vraiment un tracé incroyable, mais difficile aussi," reconnaissait-il après ses premiers tours de roue.
Un tracé très technique, mais aussi particulièrement rapide, si bien que Ducati y a battu samedi matin le record absolu de vitesse de pointe. Baz était pour sa part désavantagé par la V-Max beaucoup plus modeste de sa machine. En atteignant les 339,1 km/h, il restait bien loin de son rival direct, Hector Barbera, qui avait été le premier vendredi à repousser les limites avec une pointe à 350,1 km/h.
Cela n'a pas empêché à Loris Baz de trouver ses marques, grâce notamment aux progrès réalisés sur son châssis et à une électronique moins désavantageuse que sur les pistes précédentes. Plus à l'aise dans les virages, sa moto lui a permis de solidement tenir son rang passé le quatrième tour et la chute conjointe de Stefan Bradl et Nicky Hayden, jusqu'alors leaders du clan Open.
Dans le dernier tour, j'ai pensé à tous ceux qui ont cru en moi pour que je puisse prouver que j'ai ma place ici.
Loris Baz
"Quelle super course ! Je me suis vraiment régalé sur ce Grand Prix. Nous avons amélioré notre rythme tout le week-end," se félicitait Loris Baz dimanche soir, après avoir rallié l'arrivée à 3.6s de la machine Factory qui le devançait. "J'ai réussi à prendre un bon départ et à me positionner avec les meilleurs pilotes de la classe Open. J'ai pris la roue de Scott Redding et je l'ai suivi pendant un bon moment, allant presque jusqu'à revenir sur les Ducati Pramac. Je me régalais vraiment !"
"A une dizaine de tours de la fin, j'ai dû me résoudre à rendre un peu la poignée, parce que mes pneus vieillissaient et je commençais à être un peu limité avec l'électronique. J'ai donc géré mon avance sur Hector Barbera pour terminer premier Open. C'était vraiment une super course."
Un résultat qui n'est pas sans émouvoir le pilote français, dont les débuts en MotoGP ont été mis en doute par un premier contrat rapidement annulé, ainsi qu'il l'expliquait récemment à Motorsport.com. "Dans le dernier tour, j'avais pas mal de choses en tête. J'ai pensé à tous mes proches, à Giovanni Cuzari (directeur de l'équipe, ndlr), à tout le team qui a fait un super boulot, à tous ceux qui ont cru en moi pour que j'aie cette chance d'être en MotoGP et que je puisse prouver que j'ai ma place ici, et à Yamaha aussi parce que nous avons une excellente moto," conclut-il.
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