Loris Baz espère rester chez Avintia et se rapprocher des Ducati officielles

À l'heure de disputer le Grand Prix de France, cinquième manche de la saison MotoGP, Loris Baz a plus que jamais soif de succès, lui qui a affiché un potentiel prometteur en début de saison, sans concrétiser.

Loris Baz, Avintia Racing

Loris Baz, Avintia Racing

Michelin Sport

Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP, Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing, Marc Marquez, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Loris Baz, Avintia Racing
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, Loris Baz, Avintia Racing
Alexis Masbou, Loris Baz
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing, Jonas Folger
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing
Loris Baz, Avintia Racing

L. B., Le Mans - Après une chute, un problème technique et des faits de courses malheureux, le seul Français du plateau juge son début de championnat "très frustrant". Il explique : "J'avais le potentiel de faire des top 10, et même un top 5 en Argentine, mais au final il n'y a pas grand-chose, j'ai 4 points au championnat. J'ai beaucoup joué de malchance, j'ai souvent été au mauvais endroit au mauvais moment."

"Pour l'instant, je n'ai pas réussi à faire ce que je voulais", reconnaît-il. Pourtant, malgré le manque de concrétisation, Loris Baz n'a aucune difficulté à noter les aspects prometteurs : "Il y a beaucoup de points positifs : je suis souvent dans les 10 premiers, j'ai fait deux Q2 sur les dernières courses, Héctor [Barberá] prouve que la moto peut finir devant et je suis aussi rapide que lui pendant les essais, ça veut donc dire qu'il est possible de marquer pas mal de points. Il faut juste arriver à tout mettre ensemble."

Habitué à jouer les premiers rôles en Superstock puis en Superbike, Loris Baz apprend à gravir les échelons un à un dans une discipline qui représentait son rêve d'enfance et qu'il a choisi de rejoindre en refusant de conserver sa place chez Kawasaki, une place ensuite confiée à Jonathan Rea avec le succès que l'on connaît.

N'a-t-il aucun regret ? "Honnêtement, si je m'étais dit que ça allait me manquer de ne pas être en mesure de gagner tous les week-ends, je serais resté en Superbike", tranche-t-il. "J'avais 21 ans, je me voyais donc aller en MotoGP, avoir le temps d'apprendre et d'avoir toutes les opportunités pour performer et, si ça ne marchait pas, avoir le temps de retourner en Superbike."

"Après, mon objectif c'est de rééditer ce que je faisais en Superbike. Je savais très bien que cela ne serait pas dans les deux premières saisons, et peut-être pas non plus dans la troisième, c'est un long processus avant d'avoir les motos et le niveau qui permettent d'arriver sur le podium en MotoGP."

"J'avais calculé une chose, c'est que je voulais être dans ce paddock en 2016 pour l'électronique et les pneus", rappelle-t-il, observant aujourd'hui Johann Zarco suivre une démarche opposée en préférant temporiser afin d'arriver d'emblée sur une moto de premier plan. "C'est un choix personnel, c'est vraiment dans la tête du pilote", rappelle Baz. "Il est aussi un peu plus âgé, il va avoir 26 ans, ça lui laisse donc moins de temps que moi. Je pouvais me permettre d'arriver sur une moto C, de progresser, mais lui devra réussir à performer tout de suite."

Un avenir jamais assuré

Arrivé en MotoGP en 2015, Baz a disputé une première saison avec Forward Racing avant de se lier cette année à Avintia Racing. Des engagements sur le court terme, qu'il gère sans pression particulière. "En Superbike, j'avais un contrat 'moral' de 3 ans avec Kawasaki, mais si je m'étais traîné la première année ils m'auraient renvoyé, ça aurait été logique. Je ne pense donc pas que cela change vraiment les choses d'avoir un contrat plus ou moins long", assure-t-il.

"Au final, même avec un contrat de quatre ans, [l'avenir] dépend toujours de ta vitesse. C'est la performance qui te fait te sentir en sécurité", souligne le Français. "L'an dernier, à aucun moment je n'ai pensé que je n'aurais pas de bon guidon en MotoGP pour cette année, parce que j'ai fait une bonne première saison. Ce que je fais cette année, je trouve que ce sont de bonnes performances pour une deuxième saison, je ne me sens donc pas menacé."

Se rapprocher des Ducati officielles

Pas menacé, certes, néanmoins il lui faut trouver un nouvel accord pour la saison à venir, à l'instar de bien d'autres pilotes du plateau. Et son souhait est désormais de s'ancrer durablement dans la famille Ducati. "Avec Ducati, on sent que l'on fait partie du projet", note-t-il. "J'espère que j'aurai l'opportunité de rester là l'an prochain et que le team pourra avoir des motos plus proches des motos officielles. L'objectif serait d'obtenir des résultats encore plus proches de ceux des Factory."

Dans cette optique, le manque de concrétisation qu'il déplore pour l'instant ne l'inquiète pas compte tenu des performances qui, elles, pèsent favorablement dans son bilan. "Les team managers sont intelligents : ils regardent toutes les séances et tout ce que je dis peut être vérifié. Cela ne me met donc pas de pression parce qu'au final la performance est là. Je ne pense pas que ma place ici l'an prochain dépendra vraiment de ma capacité à remonter au championnat. C'est vraiment la performance et ma capacité à aller vite qui comptent", conclut Loris Baz.

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