Les pilotes interloqués par le manque de grip de certains pneus

Pecco Bagnaia et Valentino Rossi estiment que certains pneus en théorie identiques n'ont pas offert le même niveau d'adhérence samedi au Red Bull Ring. Jorge Martín a été confronté au même problème la semaine dernière.

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Depuis leur arrivée au Red Bull Ring, plusieurs pilotes se plaignent de ne pas réussir à exploiter certains pneus, des gommes en théorie identiques présentant des différences. Jorge Martín, en pole pour la deuxième fois consécutive ce dimanche, n'aurait peut-être pas pu s'imposer sans le drapeau rouge il y a une semaine puisque l'interruption de la course lui a permis de se débarrasser d'un pneu avec lequel il avait des difficultés à garder le contrôle de la Ducati.

"Parfois, je sens que certains pneus fonctionnent mieux que d’autres", expliquait l'Espagnol après son succès. "Dès que j’ai quitté l’allée des stands, j’ai senti que l'avant ne fonctionnait pas à la perfection. Quand j’étais derrière Pecco [Bagnaia], j’ai failli tomber à l’avant-dernier virage dans le deuxième tour. J’avais un peu peur mais j’ai pu changer de pneus et c’était parfait."

Pecco Bagnaia fait partie des pilotes qui ont rencontré le même problème ce week-end. Auteur du troisième temps, l'Italien était surtout frustré par le comportement des pneus utilisés en Q2 : "Avec le premier, c'était impossible de finir un tour parce que je sortais toujours sur le vert", a-t-il expliqué samedi. "Je glissais beaucoup. Le deuxième [pneu] était peut-être un peu mieux, mais le niveau des deux pneus arrière n'était pas le même que ce matin. On ne sait pas pourquoi, on doit vérifier les données."

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Valentino Rossi a rencontré un problème similaire en Q1, avec une gomme arrière qui ne lui offrait pas un niveau d'adhérence optimal : "Je ne suis pas très content de cette journée parce que j'aurais pu faire mieux", a expliqué le pilote SRT après les qualifications. "J'avais du potentiel mais malheureusement, le deuxième pneu tendre était très mauvais, je n'avais aucune adhérence pour améliorer mon temps. Avec le premier, j'ai fait 1'23"9. J'aurais pu faire mieux avec le deuxième mais malheureusement il n'a pas fonctionné, j'avais beaucoup moins d'adhérence. C'est assez frustrant parce que je n'aurais rien fait d'exceptionnel, mais j'aurais pu partir un peu plus haut."

Valentino Rossi espère qu'une solution sera trouvée face à ce problème récurent mais il n'incrimine pas Michelin, jugeant la tâche du manufacturier clermontois très complexe : "Ça arrive parfois durant la saison, c'est comme ça. C'est un souci, oui, parce que presque tout le monde est confronté à ce problème par moments. En qualifications, quand on a deux pneus tendres et qu'on peut faire des comparaisons, dans les mêmes conditions et avec la même moto, la différence est parfois évidente. Certains pneus sont meilleurs, d'autres sont moins bons."

"Je pense que ce n'est pas facile pour Michelin. C'est sûr que ces pneus sont très performants et c'est très difficile de faire des pneus pour une moto, parce qu'il faut offrir beaucoup d'adhérence avec une petite surface de contact au sol quand on est sur l'angle, et c'est là qu'on sent que parfois, on a des pneus un peu moins performants. Il faut aussi de la chance."

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