Marc Marquez espère jouer les trouble-fêtes
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Repsol Media
Marc Marquez va mieux merci pour lui. Avec un nouvel échappement et un travail de fond sur sa RC213V, il a retrouvé le haut du panier. Quatrième au terme des qualifications du Grand Prix de Catalogne, il est déjà en bien meilleure posture qu'il y a quinze jours au Mugello où il n'était même sorti des repêchages. Cependant, il ne se risque pas à pavoiser. Il a bien étudié les feuilles des temps pour constater que Jorge Lorenzo n'avait toujours pas lâché son marteau. Il sera encore le clou du spectacle dominical. Alors le double Champion du Monde Honda tentera de prendre son sillage.
Certes, il a raté la première ligne de peu, mais c'est aussi le jeu. Marc Marquez se sait dans une position délicate et ses quarante-neuf-points de retard au championnat ne seront pas simples à combler au vu de la conjoncture actuelle : "Jorge a vraiment été rapide durant les dix tours qu'il a accomplis lors de la troisième séance d'essais libres" constate l'équipier d'un Dani Pedrosa qui s'élancera sixième. "Durant les cinq premiers tours, je peux rester avec lui, mais lorsque l'adhérence des pneus s'efface, lui, il arrive à maintenir son rythme. L'après-midi, il a été moins rapide, mais c'est parce-qu'il a gardé ses pneus usés, et même là, il était avec nous. On essaiera mais il faut être honnête : pour le moment, nous ne pouvons pas rouler avec eux."
On essaiera mais il faut être honnête : pour le moment, nous ne pouvons pas rouler avec les Yamaha
Marc Marquez
Avec eux, car l'homme de Cervera met Valentino Rossi, septième sur la grille de départ, dans le même panier : "Valentino a aussi un très bon rythme. Nous sommes trop justes face aux Yamaha. J'arrive à mieux entrer dans les courbes, mais on perd trop d'adhérence en sortie. La moto glisse et bouge. C'est la cas de tout le monde mais apparemment surtout des Honda. Nous essaierons de rester avec les Yamaha qui paraissent les plus fortes ici."
Ce qui signifiera prendre des risques : "Je ne suis pas dans une situation où je peux gérer la course. Je dois être à 100% durant toute la course. Il faut y aller, sentir où est la limite et essayer de jouer avec elle. Vous ne pouvez pas prendre le départ en vous disant que vous n'allez pas attaquer au risque de chuter." Marc Marquez reste donc Marc Marquez. Une attaque de tous les instants, qui pourrait bien être aussi imposée par le rythme des Suzuki : "Les deux pilotes Suzuki sont forts. Durant les dix premiers tours, elles seront là. On verra après. Ils ont bien progressé dans l'ensemble, y compris en vitesse de pointe. Il faut féliciter Suzuki pour leur travail." Ceci de la part d'un pilote Honda. Y-aurait-il un message adressé à son employeur?
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