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Marc VDS veut "considérer toutes les options" pour ses futures motos

L'équipe belge poursuit ses discussions pour savoir à quel constructeur se lier au-delà de 2018, avec à l'esprit une claire volonté de trouver un accord sur la durée. La porte n'est pas fermée à Honda, mais elle est ouverte aux autres marques.

Thomas Lüthi, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Michael Bartholemy, team principal Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Thomas Luthi, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Thomas Luthi, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
La moto de Thomas Luthi, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS

Un autre mercato, non moins passionnant que celui des pilotes, anime cette année les coulisses du MotoGP : celui des équipes indépendantes arrivant en fin de contrat avec leur constructeur. Le passage de Tech3 de Yamaha à KTM a été un premier coup de tonnerre dans l'ordre établi, mais du côté de Marc VDS aussi on s'interroge sur l'avenir.

L'équipe belge est restée fidèle à Honda depuis qu'elle a intégré la catégorie reine en 2015, récoltant au passage une première victoire avec Jack Miller, à Assen en 2016. Cependant, Michael Bartholemy ne s'en est pas caché l'an dernier, il a senti un manque de soutien de la part du constructeur, menant notamment au départ de l'Australien vers le clan Pramac et Ducati. Affirmant alors s'être senti "comme la cinquième roue du carrosse", le team manager belge laissait la porte ouverte à la négociation avec les trois constructeurs potentiellement à la recherche d'une structure cliente : Aprilia, Suzuki et KTM.

Aujourd'hui, Michael Bartholemy indique que les discussions se poursuivent, à la fois avec un possible nouveau partenaire et avec Honda, sur qui Marc VDS n'a pas tiré un trait. "Nous discutons avec Honda, ce qui est normal, nous sommes désormais dans notre quatrième saison avec eux. Les choses ont changé chez Honda depuis novembre dernier. Je pense que nous devons juste considérer toutes les options", indique-t-il dans une interview pour le site officiel du MotoGP. "Hervé [Poncharal] a agi très vite, il nous a battus – normalement je me décide toujours assez rapidement ! C'est bien, cela rend aussi le championnat entre les équipes indépendantes très excitant."

Tech3 a en effet trouvé un accord tôt dans l'année, alors que ce qui doit être la dernière saison de son partenariat avec Yamaha ne débutera que la semaine prochaine. Quant à Bartholemy, il s'en tient à son timing initial, espérant avoir trouvé un accord pour le printemps.

"Je pense que nous sommes encore tôt", estime-t-il. "Je crois qu'il faut que nous regardions toutes les possibilités dont nous disposons. Je ne veux pas prendre une décision trop tard. J'aimerais avoir tous les éléments sur la table durant ce mois de mars et ensuite trouver un accord d'ici avril-mai, c'est l'objectif que j'ai en ce moment."

Un accord pour trois ans

L'un des paramètres qui pèseront le plus pour convaincre Marc VDS sera la durabilité accordée au projet, l'équipe belge ayant indéniablement été échaudée par ce qu'elle a considéré comme un manque de reconnaissance de la part de Honda l'année dernière.

À l'instar de ce qu'a obtenu Tech3 avec KTM, Michael Bartholemy aimerait un accord de trois ans, condition qui pourrait ne pas déplaire à Suzuki, précisément à la recherche d'un partenaire pour franchir une nouvelle étape dans son développement et sa remise à niveau. "Suzuki est l'un des constructeurs avec lesquels nous parlons. Nous parlons avec certains d'entre eux", concède Bartholemy.

"Quand Honda nous a offert l'année dernière la moto de 2017, il était clair pour nous de ne faire qu'un contrat d'un an à ce moment-là. Pas pour changer, mais aussi parce que nous étions peut-être un peu déçus", admet-il. "Nous voulions avoir ce soutien de la part du constructeur. Maintenant, les choses changent, pour eux aussi je pense que les choses changent."

"Je crois que nous sommes l'une des meilleures équipes indépendantes à être libre pour 2019, 2020 et 2021. Nous verrons, l'objectif est toujours d'avoir un partenariat pour les trois prochaines années et pas uniquement de signer pour un an. Voyons voir qui peut nous convaincre le plus pour notre avenir."

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