Márquez : "Je me suis vraiment bien senti ici en tests"

Deux semaines après avoir évolué en terrain pour le moins hostile, sur les terres de Valentino Rossi, Marc Márquez devrait trouver plus de soutien ce week-end dans les travées des tribunes du Circuit de Montmeló.

Le lieu parfait pour le Catalan afin de se relancer, après avoir réalisé sa pire séance de qualifications de l'année (sixième sur la grille au Mugello) et accusé en course son deuxième score vierge cette saison, après celui de l'Argentine.

"Le Mugello a été un weekend difficile pour nous, et on connait le problème, c'est à oublier maintenant", a-t-il expliqué, philosophe, au cours de la traditionnelle conférence de presse en préambule du Grand Prix. "On était très rapides dans la matinée puis on a beaucoup souffert l'après-midi avec le pneu dur et je n'ai pas bien pu le gérer."

Montmeló devrait cependant constituer un terrain de jeu plus favorable pour sa RC213V, comme ont pu le confirmer les récents essais menés sur le tracé catalan. "Il y a deux semaines, je me suis senti vraiment bien ici en tests", a-t-il assuré, lui qui ne s'est imposé ici qu'une fois en MotoGP, en 2014. "On sait que ce n'est pas le meilleur circuit pour nous mais malgré ça, j'ai gagné quelques courses en Moto2 et 3 et fait des podiums ici."

Lorenzo, un futur coéquipier de qui apprendre

Alors que son avance au championnat a été divisée d'un tiers après le Grand Prix d'Italie, le leader du championnat s'est fait voler la vedette par celui qui a justement triomphé en Toscane, un certain Jorge Lorenzo.

Celui-ci le rejoindra l'an prochain au sein du HRC, en remplacement de Dani Pedrosa. Un nouveau défi pour le Majorquin, et un troisième constructeur différent avec lequel il sera affilié à compter de 2019.

"Quand un nouveau pilote arrive dans le box, on peut comparer une nouvelle façon de piloter ; je suis agressif, il est délicat", reprend Márquez au sujet de Lorenzo. "Cal est aussi plus agressif, mais ce sera intéressant de voir comment marche la Honda avec un autre style. Parfois, on peut observer mais avec les données, c'est plus facile. Mais je connais ma méthode et ce sera un équipier solide. Dani et Cal le sont aussi, et le mieux pour Honda est d'avoir un équipier fort, pour le but final qui est de remporter le championnat."

Pareil défi pourrait-il bientôt advenir pour l'homme fort de Honda depuis ses débuts en MotoGP, en 2013 ? Cela ne semble pas être à l'ordre du jour, alors que sa relation avec les troupes du HRC sont au beau fixe. "J'ai dit quelque fois qu'on ne sait jamais", débute-t-il. "Si on me demande maintenant, je pourrais dire que je vais toujours rester avec eux car c'est ce que je ressens et j'ai signé deux ans de plus. On cherche parfois plus de motivation ou quelque chose de différent, mais je n'ai pas besoin de ça ; je me sens bien et ils me respectent beaucoup. Plus que la performance et le salaire, si vous sentez du respect chez un grand constructeur, c'est le plus important pour moi."

Avec Guillaume Navarro