Márquez et sa chute : "C'était une erreur de ma part"

Marc Márquez a expliqué sa chute impressionnante lors des essais libres du Grand Prix de Thaïlande MotoGP, disputé à Buriram.

Marc Marquez, Repsol Honda Team, chute

Chang International Circuit

C'est incontestablement l'image de la matinée, celle de Marc Márquez à genou, au sol, non loin de sa Honda RC213V détruite. Le pilote espagnol vient à ce moment de chuter lourdement à Buriram, lors des EL1 du Grand Prix de Thaïlande. Après quelques instants pour se remettre de cette impressionnante cabriole, le #93 a pu se lever, et après un tour par le centre médical du circuit et l'hôpital, aucune fracture n'a été détectée.

Le leader du championnat du monde est revenu sur sa chute matinale et il explique que dès son arrivée au centre médical du Chang International Circuit, il sentait que tout irait bien. Il fallait toutefois reste du côté de la sécurité pour les médecins du MotoGP, qui ont pris la décision de l'envoyer passer des radios complètes pour s'assurer qu'il n'y ait aucune lésion.

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"Bien sûr, nous n'avons pas commencé le week-end de la meilleure façon ! J'ai une une chute étrange ce matin, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un highside en MotoGP. Il s'est passé environ cinq secondes où je ne pouvais plus respirer, c'est pour ça que je suis resté à terre. Ce n'étaient que cinq secondes mais j'avais l'impression que ça en avait duré 30 ! C'était un gros impact, mais pas à pas j'allais de mieux en mieux. Quand je suis arrivé au centre médical, ça allait déjà, mais bien sûr les médecins voulaient gérer la situation de la meilleure façon et ils préféraient avoir des radios précises, donc je suis allé à l'hôpital. Le plus important est que je vais bien, j'ai mal partout, mais la chose la plus marquante après la chute est que je ne pouvais pas respirer correctement. C'était le problème principal."

Le directeur de l'écurie Repsol Honda, Alberto Puig, a avancé quelques instants après la chute la théorie d'un pneu arrière poussiéreux pour expliquer le highside de Marc Márquez. L'Espagnol lui-même n'écarte pas totalement cette possibilité, mais il explique également avoir piloté différemment de l'accoutumée dans le virage 7 de Buriram.

"La première chose que j'ai faite à ma sortie d'hôpital, c'est chercher à savoir pourquoi j'ai chuté. J'allais beaucoup plus lentement que d'habitude car je sortais du box, le pneu était neuf, la piste n'était peut-être pas assez propre, mais la vraie différence est que dans ce virage, en général, on ne ferme pas complètement les gaz. Sur le tour de sortie, j'ai complètement fermé les gaz, et à ce moment-là, le frein moteur se met en route et c'est comme ça que j'ai bloqué l'arrière. Ce n'est pas un problème mécanique, c'était une erreur de ma part, à cause du fait que je pilotais lentement. Peut-être que le pneu n'était pas prêt [non plus] ou qu'il était un peu sale."

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Un peu plus de trois heures plus tard, Márquez était de nouveau au guidon de sa RC213V, pour participer aux Essais Libres 2. Si dans les premiers instants, les stigmates de sa chute matinale se faisaient encore sentir, l'Espagnol assure que ça allait de mieux en mieux au fil des tours. Et si douleur il y a, il faudra faire avec tout en se montrant satisfait de n'avoir rien de cassé.

"Là où ça me fait le plus mal, c'est le dos, là où je respire, c'est là où j'ai le plus mal. Mais en EL2, dans les premiers tours, j'ai senti un peu de douleur, mais dès que j'arrive à me concentrer et à oublier, ça va. J'ai des douleurs au bassin, au genou, mais le plus important est que nous avons fait des radios de tout le corps et que rien n'est cassé, juste des contusions."

Pas question non plus de changer de stratégie, et Márquez a repris là où il s'était arrêté, mais avec une seule machine : "Ce n'est pas que j'attaquais comme un fou ou quoi, c'était un tour de sortie, j'avais la même stratégie qu'en Aragón, où je voulais mettre des pneus neufs en fin d'EL1, car on ne sait jamais quand il peut pleuvoir ici. C'était donc la même stratégie que tout le monde. Mais à part ça, nous avons juste travaillé en EL2 avec les mêmes pneus, et toute l'équipe a fait du super boulot car j'ai complètement détruit la moto. Je n'avais donc plus qu'une seule moto."

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